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Fédérale 2

Chambéry-Mauléon - Finale Fédérale 2

#603

xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 15h, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

la monté est acceptée alors? car en demandant apres la finale il devait y avoir une réunion ou jsais pas quoi!!! des recrues pour tenir en mélée? tu y as mis la passion la!!! smile

ou est patrick?on attent pas patrick? Pastis par temps bleue pastis délicieux...Pastis par temps de pluie pastis quand meme

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#604

xiberoa a écrit :

le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelleset de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur.

Ben dis donc tu devais pas être à Béziers dimanche roll C'est ce que j'essaie de dire depuis le début... Que je suis hyper déçu de la manière dont vous avez joué ! Vous auriez joué votre rugby on aurait vu une autre finale et également le vrai visage de Chambéry. Vous avez voulu jouer aux cons le SOC s'est mis à votre hauteur ! Ça fait chier de faire 800 km pour voir un tel spectacle, la fête est gâchée !!!

Allez les Petits

#605

c'est beau d'aimer son club comme ça et beaucoup de supporters de pas mal de club vont s'y reconnaitre juste une remarque chez moi à DUGRADUS ça débute à 13h30 car on pousse aussi pour notre réserve. cool

Tu as tout à fait raison

#606

xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 15h, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

belle déclaration d'amour à ton peuple et à ton club !!! et pour avoir eu des copains mauléonais et avoir assisté à des rencontres mémorables il y a qq années à "RODRIGO" , rien n'est exagéré dans ton post !! j'espère que tous ces "jeunes" souletains liront tes propos !! Pusa maule Aïntzina , bethi , aïntzina Maule !! et contrairement à ce que je lis , je n'ai pas senti dans ton post le désir de t'accaparer les valeurs du rugby !! On a tous le droit d'aimer notre club avec autant de passion que toi ( en ce qui me concerne , j'aurai du mal à en parler aussi bien , mais nos émotions et notre bonheur doivent être les mêmes sur le coup de 15h le dimanche !! )

#607

Je pense qu'il serai temps pour vous de faire un tour de france... Il n'y a pas qu'au pays basques ou le rugby est beau.. Alors peut etre que chez vous il est roi mais chez nous aussi le rugby on l'aime.. Ce qui font le plus de mal au rugby aujourd'hui c'est vous en continuant a penser que le rugby vous appartient... Bravo a Mauléon (qui me fait penser par son budget a mon petit club de FEDERAL 2) étant benevoles dans ce genre de club je connais l'exploit.. Mais aussi bravo a Chambery un beau et grand champion qui a tellement souffert de ses éliminations précedentes...

Dis moi juste où j'ai dit que "le rugby nous appartenait"?? Nulle part je crois.. c'est simplement un hommage à ce club dans lequel j'ai joué. C'est toi qui te fais du mal tout seul avec cet éternel complexe d'infériorité envers le sud-ouest ou je ne sais quoi. Il serait temps de passer à autre chose et d'arrêter avec ces histoires.

#608

COACHPOLO a écrit :
xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 15h, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

belle déclaration d'amour à ton peuple et à ton club !!! et pour avoir eu des copains mauléonais et avoir assisté à des rencontres mémorables il y a qq années à "RODRIGO" , rien n'est exagéré dans ton post !! j'espère que tous ces "jeunes" souletains liront tes propos !! Pusa maule Aïntzina , bethi , aïntzina Maule !! et contrairement à ce que je lis , je n'ai pas senti dans ton post le désir de t'accaparer les valeurs du rugby !! On a tous le droit d'aimer notre club avec autant de passion que toi ( en ce qui me concerne , j'aurai du mal à en parler aussi bien , mais nos émotions et notre bonheur doivent être les mêmes sur le coup de 15h le dimanche !! )

ah toi aussi! mais bon sang il n'y a que la 1ére qui compte pour vous alors? à AUBENAS on est pas Basques, pas Béarnais, pas Landais pas du sud-ouest quoi juste ARDECHOIS et on aime autant le rugby que vous mais ( lol humour lol ) un peu plus car nos émotions commencent à 13h30 avec nos jeunes réservistes. lol as pa vi l'ardécho n'a jamaï ren vi

Bien coacher c'est "l'Art des Choix"

#609

3x5 a écrit :

Ben dis donc tu devais pas être à Béziers dimanche roll C'est ce que j'essaie de dire depuis le début... Que je suis hyper déçu de la manière dont vous avez joué ! Vous auriez joué votre rugby on aurait vu une autre finale et également le vrai visage de Chambéry. Vous avez voulu jouer aux cons le SOC s'est mis à votre hauteur ! Ça fait chier de faire 800 km pour voir un tel spectacle, la fête est gâchée !!!

A te lire, pit1, tu vas soutenir ton équipe ou tu compostes un billet pour assister à un spectacle tenu de répondre à tes exigences ... ? C'est dans ces moments où il est dur de réfréner le réflexe du miroir et de te demander "& toi sur le pré, qu'aurais-tu fait". Tu es l'antithèse du gars qui porte les valeurs que d'aucun, nombreux ici partagent. Tu n'es qu'un troll errant que trop intolérant. A la tienne & à ton transit

"L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois

Nemo auditur propriam turpitudinem allegans

#610

xiberoa a écrit :

Je pense qu'il serai temps pour vous de faire un tour de france... Il n'y a pas qu'au pays basques ou le rugby est beau.. Alors peut etre que chez vous il est roi mais chez nous aussi le rugby on l'aime.. Ce qui font le plus de mal au rugby aujourd'hui c'est vous en continuant a penser que le rugby vous appartient... Bravo a Mauléon (qui me fait penser par son budget a mon petit club de FEDERAL 2) étant benevoles dans ce genre de club je connais l'exploit.. Mais aussi bravo a Chambery un beau et grand champion qui a tellement souffert de ses éliminations précedentes...

Dis moi juste où j'ai dit que "le rugby nous appartenait"?? Nulle part je crois.. c'est simplement un hommage à ce club dans lequel j'ai joué. C'est toi qui te fais du mal tout seul avec cet éternel complexe d'infériorité envers le sud-ouest ou je ne sais quoi. Il serait temps de passer à autre chose et d'arrêter avec ces histoires.

tres belle hommage d'ailleurs que tu termine par a jolie tacle "Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers" Mais je suis d'accord qu'il serai temps d'arreter avec ces histoires.. bonne chance en federal 1..!!

#611

Amédée a écrit :

Pottok64, je te conseille de dialoguer directement avec 3*5! ca va saigner! Pour le reste, comme Bernard...

même pas envie !!!

Allez les Petits

#612

Pont-Vert a écrit :
COACHPOLO a écrit :
xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 15h, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

belle déclaration d'amour à ton peuple et à ton club !!! et pour avoir eu des copains mauléonais et avoir assisté à des rencontres mémorables il y a qq années à "RODRIGO" , rien n'est exagéré dans ton post !! j'espère que tous ces "jeunes" souletains liront tes propos !! Pusa maule Aïntzina , bethi , aïntzina Maule !! et contrairement à ce que je lis , je n'ai pas senti dans ton post le désir de t'accaparer les valeurs du rugby !! On a tous le droit d'aimer notre club avec autant de passion que toi ( en ce qui me concerne , j'aurai du mal à en parler aussi bien , mais nos émotions et notre bonheur doivent être les mêmes sur le coup de 15h le dimanche !! )

ah toi aussi! mais bon sang il n'y a que la 1ére qui compte pour vous alors? à AUBENAS on est pas Basques, pas Béarnais, pas Landais pas du sud-ouest quoi juste ARDECHOIS et on aime autant le rugby que vous mais ( lol humour lol ) un peu plus car nos émotions commencent à 13h30 avec nos jeunes réservistes. lol as pa vi l'ardécho n'a jamaï ren vi

mais oui "Pont-vert" bien sûr !! et m^me avant 13h30 , car ayant souvent joué en réserve en F3 , je devais être aux vestiaires à 12h15 avec la bave aux lèvres , la boule au ventre et parfois la merde au cul (pour les derby !! ) lol et quand on aime son club , on est présent dés le samedi pour soutenir les jeunes !!

#613

Bartassaïre a écrit :
3x5 a écrit :

Ben dis donc tu devais pas être à Béziers dimanche roll C'est ce que j'essaie de dire depuis le début... Que je suis hyper déçu de la manière dont vous avez joué ! Vous auriez joué votre rugby on aurait vu une autre finale et également le vrai visage de Chambéry. Vous avez voulu jouer aux cons le SOC s'est mis à votre hauteur ! Ça fait chier de faire 800 km pour voir un tel spectacle, la fête est gâchée !!!

A te lire, pit1, tu vas soutenir ton équipe ou tu compostes un billet pour assister à un spectacle tenu de répondre à tes exigences ... ? C'est dans ces moments où il est dur de réfréner le réflexe du miroir et de te demander "& toi sur le pré, qu'aurais-tu fait". Tu es l'antithèse du gars qui porte les valeurs que d'aucun, nombreux ici partagent. Tu n'es qu'un troll errant que trop intolérant. A la tienne & à ton transit

Putain on dirait un avocat qui parle, ARVI PA !

Allez les Petits

#614

COACHPOLO a écrit :
Pont-Vert a écrit :
COACHPOLO a écrit :

belle déclaration d'amour à ton peuple et à ton club !!! et pour avoir eu des copains mauléonais et avoir assisté à des rencontres mémorables il y a qq années à "RODRIGO" , rien n'est exagéré dans ton post !! j'espère que tous ces "jeunes" souletains liront tes propos !! Pusa maule Aïntzina , bethi , aïntzina Maule !! et contrairement à ce que je lis , je n'ai pas senti dans ton post le désir de t'accaparer les valeurs du rugby !! On a tous le droit d'aimer notre club avec autant de passion que toi ( en ce qui me concerne , j'aurai du mal à en parler aussi bien , mais nos émotions et notre bonheur doivent être les mêmes sur le coup de 15h le dimanche !! )

ah toi aussi! mais bon sang il n'y a que la 1ére qui compte pour vous alors? à AUBENAS on est pas Basques, pas Béarnais, pas Landais pas du sud-ouest quoi juste ARDECHOIS et on aime autant le rugby que vous mais ( lol humour lol ) un peu plus car nos émotions commencent à 13h30 avec nos jeunes réservistes. lol as pa vi l'ardécho n'a jamaï ren vi

mais oui "Pont-vert" bien sûr !! et m^me avant 13h30 , car ayant souvent joué en réserve en F3 , je devais être aux vestiaires à 12h15 avec la bave aux lèvres , la boule au ventre et parfois la merde au cul (pour les derby !! ) lol et quand on aime son club , on est présent dés le samedi pour soutenir les jeunes !!

pas avant 12h15 ? chez nous c'est rendez vous 10h~10h30 et mangent tous ensemble (la Une et la B) et pourtant pas de federale mais simplement en Honneur . tongue allez il' y en a bien qui vont nous dire qu'ils se donnent rendez vous la veille au soir pour se surveiller (que personne ne sortent la veille de match) et que tout le monde dort dans des sacs de couchages au club house

#615

COACHPOLO a écrit :
Pont-Vert a écrit :
COACHPOLO a écrit :

belle déclaration d'amour à ton peuple et à ton club !!! et pour avoir eu des copains mauléonais et avoir assisté à des rencontres mémorables il y a qq années à "RODRIGO" , rien n'est exagéré dans ton post !! j'espère que tous ces "jeunes" souletains liront tes propos !! Pusa maule Aïntzina , bethi , aïntzina Maule !! et contrairement à ce que je lis , je n'ai pas senti dans ton post le désir de t'accaparer les valeurs du rugby !! On a tous le droit d'aimer notre club avec autant de passion que toi ( en ce qui me concerne , j'aurai du mal à en parler aussi bien , mais nos émotions et notre bonheur doivent être les mêmes sur le coup de 15h le dimanche !! )

ah toi aussi! mais bon sang il n'y a que la 1ére qui compte pour vous alors? à AUBENAS on est pas Basques, pas Béarnais, pas Landais pas du sud-ouest quoi juste ARDECHOIS et on aime autant le rugby que vous mais ( lol humour lol ) un peu plus car nos émotions commencent à 13h30 avec nos jeunes réservistes. lol as pa vi l'ardécho n'a jamaï ren vi

mais oui "Pont-vert" bien sûr !! et m^me avant 13h30 , car ayant souvent joué en réserve en F3 , je devais être aux vestiaires à 12h15 avec la bave aux lèvres , la boule au ventre et parfois la merde au cul (pour les derby !! ) lol et quand on aime son club , on est présent dés le samedi pour soutenir les jeunes !!

nous sommes donc bien d'accord, le rugby nous unis et ça c'est le plus important. Et je ne faisais qu'un peu d'humour sachant bien que les vrais amoureux de ce jeu et de leur club sont présent tout le temps dans les bons mais surtout dans les mauvais moment que peuvent traverser tout club. Ps: dommage que certains olibrius passent leur temps à vouloir mettre le feu sur ce topic

Dernière modification par Pont-Vert (10/06/2013 23:38:14)

Bien coacher c'est "l'Art des Choix"

#616

Gorritxiki a écrit :
3x5 a écrit :
Gorritxiki a écrit :

Mais 3/5eme, si tu résumes le jeu de Mauléon à ce seul match, et que je fais de même, en ce cas votre niveau de jeu est indigent! Et je ne pense pas que cela soit le cas! Vos groupes pénétrants n'ont jamais fait plus de dix mètres et je cherche encore ce phénomène argentin dont tu nous promettais monts et merveilles! Vous n'avez pas eu une occasion d'essai et ne nous avez jamais déstabilisé! Alors que dois-je dire pour te paraphraser ce matin, < vu la pauvreté de votre jeu, je comprends que vous ayez aussi peu de supporters> Que les autres chambériens m'excusent, je ne pense pas ce que j'écris! Donc, pour terminer, quelque soit le niveau de notre équipe, nous serons toujours la pour la soutenir et le jeu pratique cette année est loin d'être aussi pauvre que tu l'imagines! Encore bravo a Chambéry pour sa saison et son titre!

T'as raison Grokiki sur terrain sec vous preniez 30 pions comme les autres ! les dieux de la météo étaient avec vous... Heureusement !!!

C'est ta femme qui t'as dit qu'elle m'appelait comme ça!

Prétentieux en plus ! Toutes les qualités quoi !!!

Allez les Petits

Fédérale 2