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Fédérale 2

Chambéry-Mauléon - Finale Fédérale 2

#589

Pottok64, je te conseille de dialoguer directement avec 3*5! ca va saigner! Pour le reste, comme Bernard...

Beaufortain for ever et pour toujours!
Union Cycliste de l'Arpajonnais
ALLEZ LE SOC mais aussi l'USM et le SOUA et aussi les voisins de la Yaute!!!

#590

Amédée a écrit :

Pottok64, je te conseille de dialoguer directement avec 3*5! ca va saigner! Pour le reste, comme Bernard...

Mille excuse Pottok4, je t'en avais octroyé 64 ce qui eut été faire une dramatique erreur de calcul. Vous representez Monsieur, ce que nous detestons nous autres, dans le rugby du Sud Ouest.

Beaufortain for ever et pour toujours!
Union Cycliste de l'Arpajonnais
ALLEZ LE SOC mais aussi l'USM et le SOUA et aussi les voisins de la Yaute!!!

#591

Bravo Olivier, C'est dans la lignée de la superbe lettre ouverte en page d'accueil. Dommage que tous n'aient pas la même ouverture d'esprit... Quoi qu'il en soit, portugais, tchèques, argentins, berrichons, montmélianais, sudafs, motterains ou mauriennais,félicitations aux gars du SOC qui ont porté haut les couleurs jaune et noir. Ce titre,c'est sur le terrain que vous l'avez gagné, et ça, personne ne pourra vous l'enlever. Les gamins de l'école de rugby doivent être fiers de vous, comme moi j'ai été fiers de vos prédécesseurs en 1980 (avec une pensée aussi pour l'immense Aimé Faucher, qui fut aussi mon prof d'histoire, et M. Georges Cambres)

#592

Ravachol a écrit :

Et puis le président de la FFR, Camou, sauf erreur de me part, préalablement président du Comité Côte Basque-Landes élu par un petit peuple de clubs exemplaires, il est Basque et ça ne l' empêche pas de tirer la Fédérale 1 vers l' élitisme donc le pognon, alors nul n' est parfait, même pas le Basque smile Il est temps de passer à autre chose !

Apéééééééééééééééééééééééééro Tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime !

"L'homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois

Nemo auditur propriam turpitudinem allegans

#593

Pottok4 a écrit :

Mais tant mieux si sa vous bander d'avoir gagner un titre de Fédérale 2 avec une équipe composée a moitié d'étrangers, d'avoir eu environ 500 supporters pour la si grande ville de Chambéry et que nous a Mauléon la moitié du village était là et arrêtez avec votre soit disant tournoi on est mort de rire quand on lit sa! Des tournois a 500 gosses on a pas besoin de 100 personnes pour en organisé un! Nous on est fier d'être un club formateur et je dis bien formateur car nous nos joueurs on était formé chez nous alors vous pouvez toujours repassez avec vos féminines, 2 équipes cadet et compagnie. J'espère au moins que vous saviez quoi faire de ce morceau de bois car nous a Mauléon même avec la défaite on a fait une de ces bringues! Pour nous, nos petits on gagné car on joue pour le maillot et pour nos valeurs. Sa vous fais pas chier franchement de passez pour des rigolos avec vos moyens? Le SOC c’est l'équipe la plus mauvaise qu'on a rencontré des phases finales. Que sa soit Céret, Lombez ou Lormont toutes ces équipes nous ont fais du mal devant. Quand j'entends qu'on a un jeu restrictif je m'en pisse dessus! Comment ne veux tu pas qu'on envoi des chandelles quand on a un "super" 15 comme vous le souligné qui fait 5 en avant sur ces 5 premiers ballons. On a occupé car nous on a un cerveau. Vous avez une bien triste équipe car si vous étiez si DOMINATEURS que vous le prétendait avec vos super avant vous nous auriez haché mais manque de pot une bonne grosse paire de couille cela ne s'achète pas dommage. Garder le votre bout de bois, on a pas besoin de sa pour faire la bringue nous. Continuer a chercher des arguments nous sa nous empêchera pas de faire les fêtes de Mauléon, tu sais cette chanson que vous chantez en 3 ème mi-temps. Sur ce Adio et surtout continuez comme sa vous restez au niveau ou on vous avez laissez! Au fond du seau!

y a ke du positif dans ton intervention : en effet les palombes sont trankils. elles volent bien + haut ke ton raisonnement.

#594

asdepic a écrit :
Pottok4 a écrit :

Mais tant mieux si sa vous bander d'avoir gagner un titre de Fédérale 2 avec une équipe composée a moitié d'étrangers, d'avoir eu environ 500 supporters pour la si grande ville de Chambéry et que nous a Mauléon la moitié du village était là et arrêtez avec votre soit disant tournoi on est mort de rire quand on lit sa! Des tournois a 500 gosses on a pas besoin de 100 personnes pour en organisé un! Nous on est fier d'être un club formateur et je dis bien formateur car nous nos joueurs on était formé chez nous alors vous pouvez toujours repassez avec vos féminines, 2 équipes cadet et compagnie. J'espère au moins que vous saviez quoi faire de ce morceau de bois car nous a Mauléon même avec la défaite on a fait une de ces bringues! Pour nous, nos petits on gagné car on joue pour le maillot et pour nos valeurs. Sa vous fais pas chier franchement de passez pour des rigolos avec vos moyens? Le SOC c’est l'équipe la plus mauvaise qu'on a rencontré des phases finales. Que sa soit Céret, Lombez ou Lormont toutes ces équipes nous ont fais du mal devant. Quand j'entends qu'on a un jeu restrictif je m'en pisse dessus! Comment ne veux tu pas qu'on envoi des chandelles quand on a un "super" 15 comme vous le souligné qui fait 5 en avant sur ces 5 premiers ballons. On a occupé car nous on a un cerveau. Vous avez une bien triste équipe car si vous étiez si DOMINATEURS que vous le prétendait avec vos super avant vous nous auriez haché mais manque de pot une bonne grosse paire de couille cela ne s'achète pas dommage. Garder le votre bout de bois, on a pas besoin de sa pour faire la bringue nous. Continuer a chercher des arguments nous sa nous empêchera pas de faire les fêtes de Mauléon, tu sais cette chanson que vous chantez en 3 ème mi-temps. Sur ce Adio et surtout continuez comme sa vous restez au niveau ou on vous avez laissez! Au fond du seau!

y a ke du positif dans ton intervention : en effet les palombes sont trankils. elles volent bien + haut ke ton raisonnement.

Le problème dans l'argumentaire du mulet (pardon du pottok) sur la formation, c'est que lui même est en sévère déficience faute d'avoir côtoyé durablement le sieur Bescherelle.

#595

oui mais vous vous avez de l'argent nous on en a pas... Vous etes trop mechant en plus vous avez des argentins et des étrangers... Merci pour les 6 dernieres pages de ce topic!!! Ah force de jouer les caliméros on risque de passer pour une bande de bouseux perdu dans le fin fond de notre pays!!! STOP, on est content d'etre en Fed2, peut etre Fed1 c'est notre niveau et soyons content.

ou est patrick?on attent pas patrick? Pastis par temps bleue pastis délicieux...Pastis par temps de pluie pastis quand meme

/

#596

Merci, One again... Gorritxiki et autres supporters de Mauléon et bravo a votre équipe.

#597

et pendant ce temps les marmottes Savoyardes sifflent de bonheur dans la montagne tandis que les marmottes Pyrénéennes pleurent dans leurs collines ! Bravo au SOC pour son titre de Champion de France de F2 !! sur la saison il est plus que mérité et si le match de la finale n'a pas été à la hauteur je me rappelle que tous mes entraineurs m'ont toujours dit :" une finale ça se gagne ! point barre ! la maniére on s'en fout car aprés on a tout l'été pour le feter ce titre !!" et si par hasard le bouclier du SOC venait à croiser celui des Belascains de l'USM (et le trophée des finalistes Balandrade) je vous laisse deviner ce qui se passera : on l'arrosera ce putain de bouclier auquel tous les clubs rèvent toute une saison !!!! alors desolé pour les joueurs Mauleonnais (comme pour les Belascains de Saint Gaudens) battus aux tirs au buts mais c'est la vie ma pov lucette ! Deux boucliers en Savoie pour 8 clubs ! ! - 1 en F1 S.O.CHAMBERY - 1 en F2 U.S.MONTMELIAN - 1 en F3 S.O.UGINE ALBERTVILLE - 2 en P.H. FC AIX LES BAINS et C.A.MAURIENNAIS - 2 en 1/2 Serie U.S. LA RAVOIRE et R.C.MOTTERAIN - 1 EN FEMININE 1° Div SAVOIE RUGBY FEMININ plus deux "particularités" - le RC Haute Tarentaise - Rugby Educatif - Voglans - Rugby à Toucher c'est plutot as mal non ? avec mon ami Amédée on va les arroser en RP ces bouts de bois !! et si un mauleonnais passe dans le coin on lui paiera une mousse !!!

#598

Merci à tous de me vendre du rêve durant 6 page pour info rien que le 9 est banquier je pense qu il n attend pas après le rugby ppour voir son salaire augmenté de 50% et oui il y a des rugbyman en.fédéral qui se le lève tout les matins pour bosser en plus il.sont intelligents.... soit 100% de l équipe en tout cas je finirais que par un Merci à tous le peuple jaunes et noir j espère vivre encore une.final dans mes prochain jour.....

#599

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 13h30, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

Dernière modification par xiberoa (10/06/2013 23:02:13)

#600

xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 15h, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

c'est beau d'aimer son club comme ça et beaucoup de supporters de pas mal de club vont s'y reconnaitre juste une remarque chez moi à DUGRADUS ça débute à 13h30 car on pousse aussi pour notre réserve. cool

Dernière modification par Pont-Vert (10/06/2013 22:33:42)

Bien coacher c'est "l'Art des Choix"

#601

xiberoa a écrit :

Le rugby mauléonais est un rugby de gueux, de pauvres, de paysans. Mais qu’il est magnifique ce rugby fait de courage et d’abnégation! La « grinta mauléonaise » : on dirait presque que les joueurs seraient prêts à mourir devant leur ligne avec l’habit de lumière rouge et blanc, le lion sur le cœur. A Mauléon, le rugby n’est pas une religion, c’est bien plus : une culture, un art de vivre. Sans rugby, Mauléon n’est rien. Mais avec son équipe, elle devient une grande ville, dont le nom résonne dans les 3ème mi-temps de la France entière. Ici, les garçons ne naissent pas dans les choux, ils naissent un ballon de rugby dans les mains, et des pointes de 18 aux pieds. Les mauléonais sont au rugby ce que les gamins des favelas sont au football. La Soule est une petite Nouvelle-Zélande et ce que certains voient comme un loisir est pour nous comme une évidence, un appel des entrailles. Mauléon est ouvrière, besogneuse et c’est les fils d’espagnols, de portugais, mêlés aux basques qui ont fait sa force. Encore aujourd’hui, ce sont des maçons, des charpentiers, des éleveurs qui portent le fanion du club centenaire. Ils ne jouent pas pour le fric non, les maigres primes de matchs sont déjà envolées chez Jean-Pierre ou au Coucou les soirs de victoires. Ils ne jouent pas pour la gloire non plus : l’humilité y est plus forte que nulle part ailleurs. Ils jouent tout simplement parce qu’à Mauléon on joue au rugby, c’est comme ça et pas autrement. Depuis que nous savons marcher, le rugby coule dans nos veines. Nos équipes de jeunes font trembler le grand sud. Il n’y a pas de bonnes générations, elles sont toutes exceptionnelles et les innombrables boucliers de la salle de réception en sont un maigre témoignage. Cette ville, ce peuple qui a envoyé 7 de ses enfants à l’Ellis Park ou sur le mont Eden le maillot bleu blanc rouge sur les épaules… Cette ville, ce peuple qui se déplace en cohortes dans la chaleur des phases finales et qui colore de rouge et de blanc les stades croisés sur son chemin… Cette ville, ce peuple qui est capable d’attendre une équipe de cadets jusqu’à l’aube pour voir le bouclier qu’ils ramènent du fin fond du Languedoc… Cette ville, ce peuple est unique, insaisissable, et peu de privilégiés peuvent comprendre ce que c’est que le rugby de clocher, le vrai. Parlons un peu du jeu : le rugby made in Mauléon a du sang basque oui, car il repose sur la hargne et les tripes, parce que les consignes sont gueulées en euskara depuis le bord du terrain. Mais les points communs s’arrêtent là. Ici il n’est pas question de cocottes de 40m, de grandes chandelles et de charges au raz, un bandeau bicolore en guise de casque. Non, le rugby mauléonais est loin de tout ça, il est léché, élégant, cherche l’évitement et le beau geste. Vite! On écarte, on renverse, on croise, on tape par-dessus et surtout on court, on court encore et toujours. Ce rugby-là est fait pour les petits teigneux, malins et rapides. Ce rugby-là a couvert de gloire le grand Lourdes et a fait connaitre de tous le stade montois des frères Boniface. Ce rugby-là a disparu chez les pros et s’éteint doucement en amateur. La technique, elle, ne s’apprend pas dans une salle vidéo ou entre des plots et des piquets. La technique s’apprend les soirs d’étés sur le terrain de Jaï. Les gosses y font des touchés endiablés qui se terminent à la nuit tombée quand ils ne voient même plus le ballon entre leurs mains, ou que la faim devient trop forte pour continuer à faire les cons dehors. C’est là que se forgent l’instinct et la fougue, c’est là que les automatismes naissent, c’est là que les petits mauléonais deviennent des rugbymen. Mais le talent ne fait pas tout, surtout quand vous rendez 20kg et 10cm : il faut un public, et le public mauléonais n’est pas le moins bon dans son genre. Le public souletin n’est pas fair-play, non, il est moqueur, chauvin, siffle les buteurs et harcèle les arbitres. Mais qu’il est beau ce public, ce peuple qui gronde à chaque charge, trépigne quand la bascoï se prépare, hurle comme un seul homme quand l’arbitre tend le bras du mauvais côté. Marius Rodrigo est un chaudron, infernal pour l’adversaire et presque sacré pour ses protégés. Il faut les voir, et surtout les entendre, ces centaines de pieds battre les travées métalliques, ces centaines de bras frapper les talenquères du côté Chéraute. La cathédrale Rodrigo en a vu abdiquer plus d’un, et les grands noms du rugby français s’y sont cassés les dents. La messe commence à 15h, mais pas besoin d’orgue, la clameur de la foule porte jusqu’aux allées quand le vent descend des montagnes. Alors qu’importe si Goliath et sa légion étrangère a pris le bouclier à Béziers, qu’importe si des pros nous mettront 30 points tous les dimanches la saison prochaine, ce club est un grand club et le restera à jamais, en fédérale 1 ou en série. C’est un grand club car c’est la vitrine de tout un peuple fier et formidable.

Je pense qu'il serai temps pour vous de faire un tour de france... Il n'y a pas qu'au pays basques ou le rugby est beau.. Alors peut etre que chez vous il est roi mais chez nous aussi le rugby on l'aime.. Ce qui font le plus de mal au rugby aujourd'hui c'est vous en continuant a penser que le rugby vous appartient... Bravo a Mauléon (qui me fait penser par son budget a mon petit club de FEDERAL 2) étant benevoles dans ce genre de club je connais l'exploit.. Mais aussi bravo a Chambery un beau et grand champion qui a tellement souffert de ses éliminations précedentes...

#602

Bernard a écrit :

@ Pottok4 juste une petite correction, le tournoi de la ville de Chambéry c'est 1600 gamins et pas 500, alors oui bravo aux bénévoles qui y ont consacré beaucoup de temps, sur le reste de ton propos, j'ai pas envie de répondre, hmm

"La seule arme que je tolère, c'est le tire-bouchon !"
Jean Carmet

Fédérale 2