Claude a écrit :

Belle très belle fantasia face à des rochelais puissants mais insignifiants dans le jeu. Depuis 12 ans et son accession en Pro D2, l'USO fait un quasi sans faute au niveau du développement du club. Il faut donc continuer de faire confiance à la manière de gèrer de ces hommes et respecter le choix de Christophe Urios qui a pris une très grande part dans la réussite inattendue de ce club. Mais nul n'est irremplaçable. Il y a déjà un maintien à assurer puis continuer d'avancer. Ou descendre peut-être dans ce championnat illisible et difficile à comprendre. L'USO doit continuer à faire ce qu'elle fait : tracer son chemin sans se soucier des autres. Cela peut durer encore. En tout cas ce soir on a vu du bon rugby, de la patience, de l'intelligence et une volonté une nouvelle fois à toute épreuve. Il y a aussi un peu de talent à l'US Oyonnax.

Moi je soutiens l'idée qu'à OYO... il y a surtout du talent ! Et qu'après, mais seulement après, il y a du coeur de l'envie... tralala.... Le jeu développé... c'est pas du coeur et de l'envie... c'est de la technique individuelle, un collectif, une stratégie... C'est du beau rugby. Pas du "vas y que je te rentre dedans avec mon coeur"... Alors sans URIOS... ? c'est un grand URIOS... Déjà cette saison, il va la finir et honorer son engagement comme il se doit, je n'en doute pas... Après, près des grands, on apprend aussi... OYO qui s'installe en TOP14 aura encore les moyens d'attirer quelqu'un... j'en suis sur...

Il a son caractère et du caractère .......comme URIOS je pense !!

Victoire d'Oyo 28 a 23 contre une belle equipe de Begles.

L'an dernier on a beaucoup parlé des flamboyantes victoires contre Clermont et Toulon et beaucoup moins de celles arrachées dans le froid, la boue, l'humidité face à Bayonne (9/6) et au Racing (6/0) fin décembre-début janvier. Elles furent pourtant capitales à un moment difficile où il ne fallait rien lâcher. Hier soir, nous avons assisté, je crois à une deuxième mi-temps d'anthologie. Le premier acte avait vu une USO éparpillée, efficace dans sa défense au ras mais coupable de deux trous d'air parfaitement exploités par une Union au jeu lèché et efficace. D'autant plus redoutable que l'USO était incapable de tenir le ballon et de mettre la pression sur son adversaire. Les 30 premières minutes du deuxième acte se dérouleront entièrement dans le camp girondin. cela en dit long sur la capacité collective de cette équipe d'Oyonnax à renverser la vapeur. Pas de grandes envolées, des erreurs de jugement, un jeu au pied déficient, une touche cahotique mais une volonté permanente d'aller de l'avant et de remettre 100 fois le métier sur l'ouvrage. La remontée se fit pas à pas, lentement mais elle fut implacable et inéluctable. Le public dans un stade encore une fois plein ne s'y est pas trompé. Il était inquiet mais toujours derrière ses joueurs à la mi-temps et il le fut encore plus durant ces 40 dernière minutes, malgré toutes les imperfections. Lorsqu'Urdapiletta donna enfin l'avantage sur une pénalité des 25 m presque du bord de touche (les joueurs de l'USO voulaient la pénaltouche alors qu'ils venaient d'échouer sur la ligne sur un précédent lancer enfin correctement capté) on pensait que le plus dur était fait mais sur le renvoi un en avant était malheureusement repris par un un joueur hors jeu. Des 25 m en moyenne position Pierre Bernard voyait son coup de pied s'enrouler autour du poteau. A l'extérieur. Urdapiletta donnera le coup de grâce des 45 m en punissant un inutile placage à retardement des girondins complétement étouffés et frustrés. Il y eut encore quelques alertes car l'UBB manie bien la balle mais la victoire avait choisi son camp : celui de la solidarité et d'un mental à toute épreuve. Il a fallu aller au mastic hier et ils l'ont fait. C'est sans doute une forme de talent. Deuxième acte d'anthologie pour moi de ce point de vue avec une UBB étouffée qui a encaissé un 15/0 fatal. Victoire capitale qui tord le cou à toutes les rumeurs qui vont bon train. Non les joueurs ne sont pas déstabilisés par le départ d'Urios. Ils ne lâcheront rien tout comme le public du stade Mathon qui sera là jusqu'au bout. Cela ne suffira peut-être pas. Pour ma part je choisi de faire confiance à ce club qui ne cesse depuis 12 ans d'avancer lentement mais sûrement. De quoi espérer franchir le cap du départ d'Urios avec succès.

Dernière modification par Claude (30/11/2014 13:43:50)

Oyo se détache un peu des relégables, et ça fait du bien.

Bravo l' USO merci à toi forzaol pour avoir déblayé Matton un peu gadou mais bon c'est fait.