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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.
Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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Etant Ariègeois, je me permets d'ouvrir ce sujet pour rendre hommage à ce grand homme. Salut Eric...J'espère que le grand club que tu voulais en Ariège se réalisera...
un grand monsieur du rugby comme je les aime...aurevoir M.BECHU
La vache! Une très mauvaise nouvelle pour le rugby!
Au revoir Monsieur Bechu. RIP
Quelqu'un de droit et de direct. un meneur d'homme et un camarade fidèle. Merci pour tous tes conseils et ta bonne humeur. Le rugby vient de perdre bon mec.
Putain de maladie, elle arrive même à renverser des montagnes d'humanité, de passion et de bon sens. Adieu, monsieur Bechu, condoléances à sa famille et ses innombrables amis.
Un grand monsieur du rugby nous a quitté . Une grosse pensée à Fabien Galthier et aux Montpellieriens , ainsi qu'a sa famille . Au revoir Monsieur Béchu .
Un homme exceptionnel et un meneur d'hommes hors pair cotoyé lors de la grande époque de St Girons. Au revoir coach...
Dernière modification par Sergueï le tracteur russe (15/01/2013 21:35:44)
Aurevoir mr Bechu. «avancer et savoir faire ses lacets.» tels étaient les objectifs pédagogiques des premiers pas de l’école de rugby de Colomiers. Loin des théories fumeuses de l’apprentissage, José Osès, notre maître à tous, nous, anciens columérins, avait ajouté «savoir chanter une chanson dans le bus». Cela vous paraît futile et grotesque? C’est au contraire empreint d’une grande intelligence et participe à notre culture. Car lorsqu’une école de rugby bénéficie des services d’un de ces gardiens du temple de notre tradition de rugby, elle est une école de vie. Lorsqu’ils sont héritiers de nos valeurs, ces éducateurs des tout-petits ressemblent à ces instituteurs de campagne du début du siècle dernier qu’a su si bien décrire Pagnol lorsqu’il évoque son père. Ceux-ci étaient porteurs et militants des préceptes de la république et de la laïcité, nos bons éducateurs sont les garants des valeurs de notre sport dont on nous rabat les oreilles mais que l’on oublie parfois d’honorer. Un brin rigides, fixés sur des principes inaliénables, comme les artisans, ils ont puisé leurs connaissances de la transmission orale du savoir. Ils ont souvent un cahier où ils notent tout, du contenu de leurs entraînements aux feuilles de présence. Bottes en caoutchouc, survêtement improbable aux couleurs du club, éternel bonnet vissé sur la tête, je suis sûr que vous en avez croisé. Ils ont compris depuis longtemps les principes essentiels de l’apprentissage et que l’enfant n’est pas un adulte en miniature. Ainsi, leur séance n’est faite que de jeux n’ayant rien à voir avec les exercices des adultes. Présent, passionné, sécurisant, il veille à tout. Tout juste peut-il être distrait l’espace d’un instant par la charmante apparition de quelques jeunes mamans venues chercher leur progéniture. Tout à l’heure, au goûter préparé par deux ou trois bénévoles, il donnera aux parents le rendez-vous pour les matchs du samedi et expliquera pour la énième fois que l’entraînement du mercredi n’est pas une garderie et que lorsque l’on s’engage avec les copains, on ne part pas en week-end au ski avec ses parents le jour d’un tournoi. Oh pas pour le gagner ce tournoi, parce que la gagne, à cet âge, il s’en fout royalement notre maître d’école. Bien jouer, voilà l’objectif. Mais le respect de l’autre, il ne transige pas avec ça. Parfois, c’est même en direction des parents qu’il faut faire acte d’andragogie, quand tel ou tel papa, un peu trop impliqué affectivement, confondra une rencontre de bambins avec le match des seniors du club. Du haut de notre futile et dérisoire piédestal de coach du soi-disant haut niveau, il est bon parfois de se rappeler le travail de ces hommes, chargés d’une mission qui est, elle, réellement de la plus haute importance. (Eric Béchu 21/11/2011 dans Midi Olympique)
Dernière modification par yack (15/01/2013 22:02:57)
yack a écrit :Aurevoir mr Bechu. «avancer et savoir faire ses lacets.» tels étaient les objectifs pédagogiques des premiers pas de l’école de rugby de Colomiers. Loin des théories fumeuses de l’apprentissage, José Osès, notre maître à tous, nous, anciens columérins, avait ajouté «savoir chanter une chanson dans le bus». Cela vous paraît futile et grotesque? C’est au contraire empreint d’une grande intelligence et participe à notre culture. Car lorsqu’une école de rugby bénéficie des services d’un de ces gardiens du temple de notre tradition de rugby, elle est une école de vie. Lorsqu’ils sont héritiers de nos valeurs, ces éducateurs des tout-petits ressemblent à ces instituteurs de campagne du début du siècle dernier qu’a su si bien décrire Pagnol lorsqu’il évoque son père. Ceux-ci étaient porteurs et militants des préceptes de la république et de la laïcité, nos bons éducateurs sont les garants des valeurs de notre sport dont on nous rabat les oreilles mais que l’on oublie parfois d’honorer. Un brin rigides, fixés sur des principes inaliénables, comme les artisans, ils ont puisé leurs connaissances de la transmission orale du savoir. Ils ont souvent un cahier où ils notent tout, du contenu de leurs entraînements aux feuilles de présence. Bottes en caoutchouc, survêtement improbable aux couleurs du club, éternel bonnet vissé sur la tête, je suis sûr que vous en avez croisé. Ils ont compris depuis longtemps les principes essentiels de l’apprentissage et que l’enfant n’est pas un adulte en miniature. Ainsi, leur séance n’est faite que de jeux n’ayant rien à voir avec les exercices des adultes. Présent, passionné, sécurisant, il veille à tout. Tout juste peut-il être distrait l’espace d’un instant par la charmante apparition de quelques jeunes mamans venues chercher leur progéniture. Tout à l’heure, au goûter préparé par deux ou trois bénévoles, il donnera aux parents le rendez-vous pour les matchs du samedi et expliquera pour la énième fois que l’entraînement du mercredi n’est pas une garderie et que lorsque l’on s’engage avec les copains, on ne part pas en week-end au ski avec ses parents le jour d’un tournoi. Oh pas pour le gagner ce tournoi, parce que la gagne, à cet âge, il s’en fout royalement notre maître d’école. Bien jouer, voilà l’objectif. Mais le respect de l’autre, il ne transige pas avec ça. Parfois, c’est même en direction des parents qu’il faut faire acte d’andragogie, quand tel ou tel papa, un peu trop impliqué affectivement, confondra une rencontre de bambins avec le match des seniors du club. Du haut de notre futile et dérisoire piédestal de coach du soi-disant haut niveau, il est bon parfois de se rappeler le travail de ces hommes, chargés d’une mission qui est, elle, réellement de la plus haute importance. (Eric Béchu 21/11/2011 dans Midi Olympique)
Merci yack.
Au revoir Mr Bechu et merci pour tout ce que vous avez fait pour notre rugby et donner le bonjour a tous les autres rugbymans(grand et petit)au royaume de l'ovalie.
je ne connaissais pas perso le bonhomme, mais il avait l'air d'être un mec bien, passionné, ouvert, bon et généreux...repose en paix l'ami, bye
si vous voulez voir de sphotos d'eric quand il jouait a colomiers(annees 80) cliquer ici
sincères condoléances à sa famille. Un personnage attachant vient de nous quitter. RIP Monsieur Béchu.