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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.
Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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Conserver un esprit jeune comme le papi centenaire qui pédale, on dirait un gamin
Aziz Lapoisse a écrit :Les assis Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs, Le sinciput plaqué de hargnosités vagues Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ; Ils ont greffé dans des amours épileptiques Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques S'entrelacent pour les matins et pour les soirs ! Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges, Sentant les soleils vifs percaliser leur peau, Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges, Tremblant du tremblement douloureux du crapaud. Et les Sièges leur ont des bontés : culottée De brun, la paille cède aux angles de leurs reins ; L'âme des vieux soleils s'allume, emmaillotée Dans ces tresses d'épis où fermentaient les grains. Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes, Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour, S'écoutent clapoter des barcarolles tristes, Et leurs caboches vont dans des roulis d'amour. - Oh ! ne les faites pas lever ! C'est le naufrage... Ils surgissent, grondant comme des chats giflés, Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage ! Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés. Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves, Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors, Et leurs boutons d'habit sont des prunelles fauves Qui vous accrochent l'oeil du fond des corridors ! Puis ils ont une main invisible qui tue : Au retour, leur regard filtre ce venin noir Qui charge l'oeil souffrant de la chienne battue, Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir. Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales, Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever Et, de l'aurore au soir, des grappes d'amygdales Sous leurs mentons chétifs s'agitent à crever. Quand l'austère sommeil a baissé leurs visières, Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés, De vrais petits amours de chaises en lisière Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ; Des fleurs d'encre crachant des pollens en virgule Les bercent, le long des calices accroupis Tels qu'au fil des glaïeuls le vol des libellules - Et leur membre s'agace à des barbes d'épis. Arthur Rimbaud.
Heureusement que tu notes l'auteur sinon je pensais à un inédit de HFT...
C'est proportionnel ? Si on a une fréquence plus grande ?
bruno1 a écrit :connerie, une autre étude prouve que avoir des relations sexuelles deux a trois fois par semaines te fesait gagner 10 ans
Claude a écrit :C'est proportionnel ? Si on a une fréquence plus grande ?
bruno1 a écrit :connerie, une autre étude prouve que avoir des relations sexuelles deux a trois fois par semaines te fesait gagner 10 ans
Tout dépend si tu gagne dix Ans de plus alors là faudrait que je ralentisse
** Comment vivre plus vieux ** En naissant le + tard possible !!!
papajoxet a écrit :Fouquet's a écrit :papajoxet a écrit :Moi non plus ne voudrais pas me faire chier et faire chier mon entourage ,mais aurons nous assez de lucidité pour décider du bon moment?? nan...faut en parler à l'entourage.
+1. On dit tous cela mais au moment de passer à l’acte, ya plus dégun comme on dit chez nous.
Par instinct de survie ou du fait kils soient d' un autre monde;suffit de bosser en soins palliatifs .
Si on laisse un héritage conséquent, ça diminuera les scrupules de nos proches pour nous aider dans cette tâche.
Jean-Luc a écrit :papajoxet a écrit :Fouquet's a écrit :+1. On dit tous cela mais au moment de passer à l’acte, ya plus dégun comme on dit chez nous.
Par instinct de survie ou du fait kils soient d' un autre monde;suffit de bosser en soins palliatifs .
Si on laisse un héritage conséquent, ça diminuera les scrupules de nos proches pour nous aider dans cette tâche.
tu veux pas m'adopter?
Dernière modification par arnaud anguera (29/09/2012 20:43:27)
J'avais envisagé l'inverse
Aziz Lapoisse a écrit :AKERRETA KO BIDEA a écrit :Heureusement que tu notes l'auteur sinon je pensais à un inédit de HFT...
Je pense qu'il prennent régulièrement du jaune et de l'herbe qui rend nigot ensemble. Un CD de l'un sur une oreille et un recueil de l'autre dans la main, tu vois les gens "différents" ...
A part que AR et HFT semblent parfois si proches.
Aziz Lapoisse a écrit :AKERRETA KO BIDEA a écrit :Aziz Lapoisse a écrit :Je pense qu'il prennent régulièrement du jaune et de l'herbe qui rend nigot ensemble. Un CD de l'un sur une oreille et un recueil de l'autre dans la main, tu vois les gens "différents" ...
A part que AR et HFT semblent parfois si proches.
Tu as remarqué comme leurs écritures se ressemblent. Dans les Dimpes et le Gommés par exemple
A l'aut' paumé de B.C que j'irai applaudir sans retenue le 11 octobre en compagnie de Shaka Ponk... "Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies. Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie, Ils accouchent des scorpions et pleurent des mandragores Et leurs aéroports se transforment en bunkers, À quatre heures du matin derrière un téléphone. Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers Et s'invitent à calter en se gueulant "come on !" Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie Et se font boire le sang de leurs visions perdues Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie. Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue. Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine, Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles. Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll. Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia Suivis d'un vieil écho jouant du rock 'n' roll Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night, Essayant d'accrocher un regard à leur khôl Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé, Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins Et sont comme les joueurs courant décapités Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin. Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta Et se greffent un pavé à la place du cerveau Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka En se faisant danser jusqu'au dernier mambo. Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort, Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal. Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror Et maintenant, ils s'écroulent dans leur ombre animale. Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses Puis ils disent à leur reine en riant du boycott : "La solitude n'est plus une maladie honteuse. Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso. Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar Et cet ange qui me gueule : "viens chez moi, mon salaud" M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar." HFT
Dernière modification par AKERRETA KO BIDEA (30/09/2012 22:07:38)
Aziz Lapoisse a écrit :AKERRETA KO BIDEA a écrit :A l'aut' paumé de B.C que j'irai applaudir sans retenue le 11 octobre en compagnie de Shaka Ponk...
Ca pourrait être retenu contre toi. Méfi! Par ici, no mercy! ...
Todo esta aqui... j'vise plus haut et regarde devant...près du soleil.