la seule chose où je rejoins JLM c'est au sujet de Media sport, je me pose toujours la question, si l'apport de média sport a été bénéfique pour le rcs, je me pose beaucoup de questions j'ai beaucoup de doutes.
JLM a écrit :Bonne lecture et vivement le RCS en 4eme serie et les dirigeants avec du goudron et des plumes :
"Après Matt Farmer et Guillaume Kriegel, Falafaï Mika a quitté le RC Strasbourg en fin de semaine. Et ce n’est peut-être pas fini. Pas loin de tirer un trait sur la saison sportive, le club s’attache à sauver les meubles sur le plan financier.
Le premier avait fait venir le second à Strasbourg, en mal de pilier droit à l’automne 2011. Qui aurait imaginé il y a à peine un mois que les Néo-Zélandais du RC Strasbourg Matt Farmer et Falafaï Mika s’affronteraient… en Pro D2 le week-end écoulé ?
Il n’est pourtant pas si loin, le temps où l’ouvreur déclinait les offres lucratives de Nevers par exemple, où Philippe Braem enregistrait les candidatures spontanées. Même pas un an et demi. Sportivement, tout allait bien. Économiquement, la maison bleue tenait – encore – la route.
« Il faut être lucide. Ce sera très dur de mettre deux équipes derrière nous »
Depuis, la gestion du club en a pris un coup, le fait d’avoir laissé les clés du partenariat a une entreprise extérieure – Media Sport Promotion – ne relevant pas, jusqu’à preuve du contraire, de la meilleure idée. Sportivement, inutile de faire un dessin au vu du bilan au tiers du championnat, avec six défaites pour autant de matches, faut-il le rappeler.
Ainsi, relancé par Carcassonne, qui l’avait déjà contacté cet été et vient de perdre ses deux droitiers de 1 re ligne, Mohamed Ben Bouhout et Martin Gady, Mika s’est rendu dans l’Aude pour un essai mercredi dernier. Il a été enrôlé et qualifié dans la foulée, jusqu’à se retrouver titulaire dès samedi. Le hasard du calendrier a voulu que ce soit face à Dax, où Farmer donne satisfaction depuis son arrivée.
Tant mieux pour l’un comme pour l’autre, et ce n’est pas Jean-Luc Dubois, le président strasbourgeois qui dit le contraire. « Ils ont eu ces opportunités. On ne peut rien faire contre. Cela leur permet de trouver une assise différente ailleurs. Ce sont des pros, il est logique qu’ils aspirent à des conditions supérieures. »
À dire vrai, l’opportunité vaut pour les deux parties, le RCS, qui en a bien besoin, étant bien content de voir sa masse salariale diminuer d’autant. D’ailleurs, on n’en restera peut-être pas là, à en croire le vice-président Pierre Sourbès, interrogé sur un éventuel départ de l’arrière Léonardo Montoya. « Montoya ? Pas à ma connaissance. À cette époque de l’année, on ne peut muter qu’en Pro D2 et au-delà. Si auprès de ceux qui en ont le niveau, de nouvelles propositions sont faites, alors oui, pourquoi pas un ou deux autres départs ? »
Entraînement boycotté
Certes, mais dans ces conditions, comment y croire encore, sur le pré ? « Il faut être lucide, n’hésite pas Jean-Luc Dubois. Ce sera très dur de mettre deux équipes derrière nous. C’est sûr que les problèmes financiers de début de saison ont laissé des traces auprès des joueurs. Et les points perdus sont perdus. »
En clair. Ne rêvons pas. La Fédérale 2 attend le RCS la saison prochaine. Autant faire en sorte que le gendarme financier du rugby français ne rétrograde pas le club encore plus bas.
Car les soucis financiers ne sont pas que de début de saison. Voici dix jours, à l’avant-veille du déplacement à Bobigny, les joueurs ont refusé de s’entraîner. Motif : ils n’avaient pas vu la couleur des enveloppes promises pour mi-octobre. « Il y a eu quelques jours de retard », minimise le président.
Et avec Kriegel, Farmer, Mika, soit autant de joueurs cadres, voire d’autres en moins, les dépenses se réduisent d’autant. Le proche avenir dira si cela suffira. En attendant, ceux qui restent sont appelés à tenter un improbable exploit le 11 novembre devant Bourg-en-Bresse. Rien d’autre que le leader de la poule, pour un authentique choc des extrêmes."