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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.
Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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Tinou n'a pas tout dit sur le fourbe nimiste Ravachol de mes deux, coureur par mers et monts Non il n'a pas tout dit sur ce sire si triste Prié de temps en temps de coucher en prison. C'est une histoire sale que je dois vous narrer Sale comme les pieds du gardois en sandales Une histoire qu'il ouvre comme son tablier Qu'il dégraffe aux enfants de notre communale. Oui, Ravachol vous ment car jamais ne s'envole Il rêve de voyages du fond de son cachot Et entre deux récits d'aventures bien folles Il devient évadé, comme Monte Christo. Il en a lu des livres dans ses sombres géoles Des bouquins écornés aux pages déchirées Sombres comme des nuits où seules des lucioles Par leurs ailes luisantes viennent pour l'éclairer.
Arrière, arrière arrière grand père Ravachol avant son évasion de bagne de Toulon
Dernière modification par Gambi (18/03/2010 18:45:22)
Ravachol avant son évasion
Je n’aurai pas de mots pour te dire ma peine, Combien dans mon tourment je me sens démuni, Sans amour et sans toi la vie à perdre haleine, N’a de goût ni de sens depuis que tu m’as fui. Tu resteras pour moi au-delà de l’amour, Dans cet horizon blême où le cœur a failli, L’étoile du bonheur qui brillera toujours, Accrochée à mon ciel en compagne assouvie. Il n’y aura bientôt sur la lande et les terres, Au milieu des sous-bois ou au bord des taillis, Que souvenirs torrides et aussi la misère, Un parfum d’autrefois à jamais endormi. Nous ne sourirons plus à nos blagues futiles, Nos amis partagés s’en iront dans l’oubli, De combats incertains en quêtes inutiles, Notre histoire s’achève et notre amour la suit. Tinou 19-03-2010
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 13:29:49)
dédié à Mamanjo, clin d'œil aux forumistes, bon printemps à toutes et tous... Le printemps est venu fidèle au rendez-vous, La nature en sommeil ouvre son regard doux, La brise et la lumière ont balayé l’aurore, Les brumes ne sont plus dans ce nouveau décor. Les chèvrefeuilles en fleurs séduisent les abeilles, Dans un écrin nouveau comme un jardin d’éveil, Embaumant les haies vives irisant la tonnelle, D’un parfum délicieux s’exhalant jusqu’au ciel. Les violettes s’invitent aux détours des fourrés, Bouton d’or vigoureux a envahi les prés, Les jonquilles ravies ne cessent pas d’éclore, Les crocus jubilent en tons multicolores. Du pinson gai joyeux sautillant sur les graines, A la mésange bleue se balançant en reine, Du rouge-gorge familier picorant tous les sols, A la fauvette grise zinzinulant en vol. Les oiseaux toujours là dans un ballet fiévreux, Ont chanté le beau temps sous un horizon bleu, Virevoltant heureux s’envolant à tire-d’aile, Et dans un même élan ont fêté l’hirondelle. Le hérisson aussi veut jouir de la fête, Mais tous ces gazouillis lui fracassent la tête, Se faufilant peureux et délaissant ses feuilles, Est passé doucement nous lancer un clin d’oeil. Les lézards intrigués par cette transhumance, Jusqu’alors engourdis sont admis dans la danse, De frou-frous en cachettes à l’abri des pierres creuses, Happant les insectes sur les pentes rocheuses. L’hiver sera bientôt un lointain souvenir, Et le printemps naissant va nous faire grandir, Neige pluie ou bien vent vont tous quitter la scène, Les visages ravis s’ébaudir aux fontaines. Tinou 20-03-2010
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 13:31:12)
Tu fais chier Tinou, tu fais honte à Gambi Par tes mots enrobés en de phrases jolies Prés de toi je suis nain, poète handicapé Et je fuis, je m'en vais voir un autre pays. J'étais jusqu'à présent le maître en cet ouvrage, Personne en ce forum ne pouvait m'égaler Personne ne savait décrire ses images Quand tu es arrivé, foutu bibi, viré. Tinou tu me fais mal, je vacille et chancèle Je vais devoir laisser ma récompense d'or Partir dans un lointain empli de phrases belles Et te céder la place car tu es le plus fort. Ignce de Gamby. Poète détronné
Mais non le Gambinou pas de maître en ces lieux, Il n'est question ici que de plaisir pour ceux, Se livrant à la prose en offrent plein les yeux, S'accommodant toujours de ces mots merveilleux. Il faut te dire Gambi que je suis comme toi, et que j'ai du plaisir à composer parfois, dans cette vie curieuse il faut croire en sa foi, Et notre muse à nous c'est RF notre choix. Sieur Gambi reste ici je le veux je l'ordonne, Il n'est jamais question qu'autrement tu fredonnes, Nous avons tous besoin qu'avec nous tu frissonnes, Et qu'ainsi tous ensemble on continue la donne. Je ne veux que ton bien que ton sourire revienne, Que tous les autres aussi avec moi te retiennent, Sans ton humour Gambi je crains que rien ne vienne, et que dans ce désert plus personne ne comprenne.
Dernière modification par TINOU54 (20/03/2010 20:26:28)
Créons un scénario avec ses rimes folles Et, Cyrano modernes nous nous duellerons Nous irons fourailler dés la moindre parole Qui viendra teindre en noir notre honneur de gascon Créons l'Académie de Rugby Fédéral Pour que souffle en ce lieu le vent de belles rimes Toujours enluminées par nos passions ovales. Ecrivons et chantons nos mots les plus sublimes
Dernière modification par Gambi (21/03/2010 11:41:12)
Le forsythia tantôt va s’ouvrir au soleil, Tout de jaune vêtu accueillant les abeilles, Et le bourdon velu qui butine en sommeil, Le printemps lève-tôt s’est offert un réveil. Déjà fort et vivace un mimosa frétille, De sa parure dorée ses fleurs nous émoustillent, Tout près de l’olivier son parfum qui titille, Dans un élan d’audace une allure de jeune fille. Plus loin près du sous-bois pervenche nous salue, Tapissant la futaie ou reine des talus, La primevère renaît tenace et assidue, En coloris de choix et pleine de vertus. De ce dédale fleuri les blanches pâquerettes, Inondant la pelouse embellissant les crêtes, Ont revêtu leur blouse en capitules de fête, Et de bouquets garnis de pétales en languettes. Là haut sur la colline ou encore dans les prés, Les jonquilles et narcisses enfin sont libérés, Le primula veris ce coucou amusé, Est sorti de la bruine en cousin éclairé. Dans cet univers d’or bleu blanc mauve ou satin, Le prunus se veut roi et s’invite au festin, Ses bourgeons en émoi au fragile destin, Bravant dans l’inconfort la gelée du matin. Tinou 22-03-2010
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 13:32:22)
Mouais, ben ici, pour voir le forsythia fleuri Va falloir lanterner jusqu'au mois de Juillet, Et pour le mimosa, je vous fais le pari Qu'on en verra jamais en restant éveillé. Font suer ces sudistes avec leurs paquerettes Qui naissent alors qu'ici y'a encor de la neige. Ils y sont pour rien, pourtant ils se la pètent. Ils devraient la boucler, sinon c'est la Norvège ! La sup poèteàbonentendeursalut !
La Sup le sibérien, du printemps n'en a cure, il s'irrite contraint, en brise son armure. Des fleurs il ne voit point, il n'en a pas trouvées, au fond de son jardin, le gel les a tuées. Quel que soit son chagrin, nous lui ferons envie, car ce triste destin, c'est lui qui l'a choisi. Habitant dans un coin, dans l'Aveyron sauvage, hors du temps rien ne vient, si ce n'est que l'orage.
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 13:34:11)
La Sup a ses moutons, nous, à La Seyne aussi On peut les admirer sur la crête des vagues Quand la mer est fachée et forme ses brebis. Oui, mais moi, des moutons, après tout je m'en cague. C'est d'ailleurs le mouton, l'animal le plus con Tout seul il est perdu, il lui faut toujours suivre Celui le précédant. Moi, je suivais Xixon Mais il a disparu......j'ai plus le coeur de vivre Ignace de Gambistorty. Poète détronnépartinou
Ce matin l’horizon ne s’est pas éclairci, La pluie s’est habillée de son costume gris, Les oiseaux se sont tus s’abritant dans les branches, Des cyprès mécontents de ce triste dimanche. Cette nuit les volets dans un grand tourbillon, Ont claqué sous le vent du cellier au balcon, L’orage s’est doté de pulsions endiablées, Redoublant de vigueur sous un ciel déchaîné. La rivière a quitté son lit de transhumance, Déboulant sur la berge et débordant d’urgence, Chargée de ses ruisseaux furieux depuis les pentes, Sans pitié audacieuse imprégnée de tourmente. La prairie inondée supplantait dès l’aurore, Tout l’espace embaumant des fleurs multicolores, Lieu prisé des moutons des biches ou des bovins, Privés de leurs ébats et de leur doux festin. La montagne agressée au fond de ses entrailles, S’est dressée sans faiblir du haut de ses murailles, A la figure des cieux jetant ses hallebardes, Affrontant le destin sans abaisser sa garde. Dans cet univers dur trop façonné par l’homme, La nature a repris ses droits de majordome, A marqué son empreinte et tout son territoire, En nous interpellant sur ce qu’est son histoire. Tinou 28-03-2010
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 13:35:07)
Je vous demande de vous arrêter Mt Tinou. Vous me faites honte:lol: