je crois que dans cet article tout est dit.....
Avec un déficit comme celui la , pour BEDA, ils auraient créer une sixieme serie.......
Par contre dans la capitale de la galejade on les maintient et on les aide un peu, peu chére....afin qu' ils se construisent une histoire , un semblant d'identité.....
il y a bien la deux poids deux mesures..
ALLEZ LES VERTS et bonne continuations aux phoceens....car l' histoire ne retiendra que leur montée en F1 en esperant pour eux qu' ils s y maintiennent cette fois un petit plus longtemps qu' auparavent...
[h=#66FF00]Claret : "On a fait un vrai nettoyage au Stade Phocéen[/h]
Publié le jeudi 18 novembre 2010 à 13H46
À la tête du Stade Phocéen depuis juillet, le président du club de rugby dresse un premier bilan
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Si, sportivement, le Stade Phocéen est bien engagé dans le championnat de Fédérale 2, Jean-Philippe Claret s'attache à redresser la barre administrativement.
Photos E.B.
Jean-Philippe Claret a pris la succession de Claude Atcher à la tête du Stade Phocéen en juillet dernier alors que le club venait d'être relégué en Fédérale 2. Rassuré par le comportement de son équipe sur le terrain et confirmé dans ses fonctions par les actionnaires, ce chef d'entreprise s'attache désormais à remettre le club sur de bons rails dans le domaine administratif. Entretien.
- Quelles ont été vos principales difficultés depuis votre arrivée à la présidence ?
- Jean-Philippe Claret : Malgré nos bons résultats, nous n'avons pas enregistré l'arrivée de nouveaux partenaires. Déjà, au départ, on a eu des difficultés à garder ceux que nous avions. Il a fallu réexpliquer que, même si on est descendus en Fédérale 2, le projet reste le même et ça n'a pas été facile.
- Concrètement, quelle est la situation financière du club ?
- J.-P.C : On doit remettre à la DNACG les comptes clôturés au 30 octobre, où l'on n'a pas cherché à cacher le déficit du club.
- À combien s'élève-t-il ?
- J.-P.C : Le déficit est de [h=0]800 000€[/h] mais le résultat net d'exploitation est positif, puisque le capital du club est de 2 M€.
- Vous attendiez-vous à une telle situation ?
- J.-P.C : On a eu de mauvaises surprises au niveau administratif, parce que arriver à - 800 000€ en partant de quelque chose qui était officiellement clair, ce n'est pas vraiment une bonne surprise. Mais on a fait un vrai nettoyage, on a une vraie vision de la dette.
- Rétrospectivement, la rétrogradation était donc justifiée...
- J.-P.C : C'est une question de présentation. La seule chose qui peut justifier la relégation c'est le bilan négatif. Même si on ne va pas y revenir sans arrêt, elle reste pour moi injustifiée. Si le club avait travaillé avec la DNACG pour lui demander comment il pouvait avancer, on n'aurait peut-être pas été relégués. Je pense donc que la relégation est plus due à des raisons comportementales qu'à véritablement des raisons financières.
- Comment comptez-vous vous y prendre pour redresser la situation ?
- J.-P.C : On a commencé à rembourser nos dettes et, pour améliorer la trésorerie, on va procéder à une augmentation du capital qui sera finalisée à la fin du mois de janvier. On attend entre 1,1M€ et 1,25M€. Le montant minimum correspond à 600 000€ d'abandon de mes créances et 500 000€ d'apport d'argent frais de la part des principaux actionnaires.
- Néanmoins vous ne pourrez pas procéder de la sorte éternellement...
- J.-P.C : On a fait toutes les modifications. À mon arrivée, j'ai trouvé un club qui n'avait pas de logiciel de comptabilité. Aujourd'hui, tout est en place. On mène une action de fond pour être "carré".
- D'autres mauvaises surprises sont-elles possibles ?
- J.-P.C : Je crois que, cette fois-ci, on les a toutes trouvées, car il y a aussi une structure de formation qui était dans le même état de fonctionnement que les autres entités du club. C'était une bonne initiative, puisque ça peut permettre aux joueurs de préparer l'après-rugby, mais ça aurait été mieux si ça avait été géré comme une entreprise. Jusqu'à présent, cette structure était un souci, elle va désormais devenir un outil.
- Finalement, la seule bonne nouvelle est venue du terrain ?
- J.-P.C : Effectivement, la seule bonne surprise c'est de voir que, sportivement, on a une équipe qui domine son championnat et, surtout, qu'on a un groupe qui paraît plus cohérent que l'année dernière. Nous sommes passés de 37 à 28 contrats professionnels, et ceux qui sont là sont ceux qui ont adhéré au projet qu'on leur a présenté qui est d'évoluer en ProD2 à l'horizon 2014.
- Vous êtes au moins rassuré sur ce point...
- J.-P.C : Le sportif, on sait ce que c'est : il faut passer les phases finales, faire partie des quatre premiers... Idéalement, on repart sur un nouveau nom et si, pour sa première année d'existence, le Stade Phocéen se retrouvait champion de France de Fédérale 2, ça poserait les jalons d'une belle histoire. L'entraîneur n'a pas la pression, mais ce serait bien qu'il finisse champion de France (sourire).
- On peut aussi noter que, cette saison, le club semble mieux perçu que par le passé...
- J.-P.C : J'étais à Seyssins le week-end dernier. On a été très bien acueillis, comme une bonne équipe et non plus comme un gros truc avec des vedettes (sic). Si l'histoire avait fonctionné l'an dernier, on aurait pu dire "merci Claude Atcher". Mais il ne fallait pas qu'il y ait un grain de sable. C'était peut-être bien joué en terme d'image, mais pas au niveau administratif.
- Où en est la démarche des autres clubs qui souhaitaient déclarer forfait contre le Stade Phocéen lors des matches retour ?
- J.-P.C : Leur démarche visait à faire un peu de bruit autour de ça. Mais je ne pense pas que cela leur pose des problèmes pour jouer contre nous aux matches retour.
Éric BRETON (ebreton@laprovence-presse.fr