Nassira Kondé victime de racisme

Et ça continue toujours et encore

Information - Nassira Kondé victime de racisme - rugbyfederal

Je ne comprendrais jamais les personnes qui peuvent tenir des propos racistes. Est-ce qu'ils sont frustrés de leurs propres échecs ? Surement. Est-ce un total manque d'éducation ? Probablement.

J'avais trouvé des citations fortes et perspicaces de grandes personnes à travers l'histoire, de Lucie Aubrac, résistante à Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal, mais je me suis dit que si je dois être lu par des racistes, il faut surement baisser le niveau de culture. 

J'ai donc trouvé une citation de Coluche qui disait dans les années 80 : Il y a quand même moins d'étrangers que de racistes en France.

Ce qui voudrait dire que nous, les humanistes, nous qui ne jugeons pas des actes par rapport à une couleur, une origine ou une religion, sommes une élite. Et c'est là qu'il faut avoir peur. 

Vous mettez des enfants de 3 ans, d'origines ethniques différentes dans une pièce avec des jouets et vous laissez faire. Vous allez voir qu'ils vont se parler, s'amuser, jouer, échanger et faire en sorte d'être bien ensembles.

Vous les remettez ensemble, 20 plus tard, vous êtes quasiment sûr que cela va mal se passer. En fait, ne blâmez pas les racistes, condamnez les, combattez les, mais faites leur bien savoir que s'ils en sont là, c'est bien à cause de la faillite éducative de leurs parents, d'une transmission de la dégénérescence sociale du milieu dans lequel ils ont évolué.

La première chose que l'on apprend dans le rugby, c'est qu'il y a de la place pour tout le monde : les petits et les grands, les gros et les maigres. Vous construisez une aventure avec vos partenaires, et heureusement, dans la plupart des cas, les valeurs éducatives sont plutôt bien transmises.

Bien sûr, tout n'est pas parfait, rappelons-nous l'affaire Jaminet ou encore Pablo Matera, joueur argentin qui avait déclaré en 2013 : belle matinée pour sortir faire un tour en voiture et écraser des noirs. L'un a été banni de l'équipe de France, l'autre joue toujours en équipe d'Argentine.

Nous vivons dans un monde violent, cynique, envieux, mais nous vivons aussi pour un sport qui peut faire ressortir le meilleur de l'humain. N'ayons pas peur de se battre, la victoire est souvent au bout !