Copier/coller site de l'USON Vierzon. _ Stade Constant-Duval. 8e de finale. Suresnes bat Nevers 15-11 (6-11). Arbitre : Luigi Gaborit (Limousin) assisté de Dominique Borde et Pascal Goidin (Centre). Temps gris, pluie fine, pelouse en bon état, vent léger, 500 spectateurs. --- Pour Nevers : 1 essai Carne (25e’) ; 2 pénalités Berthelot (15e’, 24e’). Pour Suresnes : 4 pénalités Caïssa (8e’), Bories (43e’, 66e’, 77e’). Carton jaune : au Neversois Haouari (34e’). Cartons rouges : aux Neversois Smales (63e’), Haouari (66e’, second carton jaune), Rué (76e’, entraîneur). ---- Nevers : 15. Berthelot – 11. Hotowski, 12. Haouari, 13. Bertro, 14. Carne – 10. Colonna, 9. Smales – 7. Matangi, 8. Mathieu (cap.), 6. Vitale – 5. Francis, 4. Pué – 3. Marcovecchio, 2. Colombat, 1. Colati. Remplaçants utilisés : 16. Ballereau, 17. Velten, 18. Meunier, 19. Alouache, 20. Pécrix, 21. Michot. Suresnes : 15. Caïssa – 11. Rover, 12. Cousseau, 13. Arthur Lozet, 14. Damien Lozet – 10. Bouteloup, 9. Bories – 7. Lettry (cap.), 8. Tournecuillert, 6. Gicquel – 5. Bruneau, 4. N’Diaye – 3. Cebron de Lisle, 2. Mwema Mbungu, 1. Sarry. Remplaçants utilisés : 16. El Atmani, 17. Diallo, 18. Poirier, 19. Provost, 20. Reboul, 21. Wattier, 22. Glavany. Nevers ne ramènera pas le bouclier au Pré-Fleuri. La belle aventure des Usonistes s’est arrêtée à Vierzon, au stade des huitièmes de finale. Suresnes, vainqueur 15-11, disputera la montée en Fédérale 1 à Strasbourg qui, de son côté à battu Cergy-Pontoise, 12-6. Beaucoup d’explications peuvent être avancées au moment d’analyser la défaite des Neversois. Trois semblent évidentes. 1 : Les Jaunets ont nettement dominé la première période. Malheureusement, ils perdirent quatre ballons importants et ne concrétisèrent pas au tableau d’affichage leur supériorité. 2 : l’arbitrage à trois ne fit pas l’unanimité. L’USON fut trois fois plus sanctionnée que Suresnes ! 3 : Surtout, la foudre tomba sur le XV Nivernais, à l’heure de jeu. D’abord sur Jack Smales, expulsé directement pour avoir marché sur Gicquel. Privés de leur meilleur élément, les Nivernais ne parvinrent pas à trouver dans cette ‘‘injustice’’ l’occasion de se resserer. Au contraire, certains ne purent maîtriser leurs nerfs et Vincent Haouari (deux jaunes) puis Jean-Baptiste Rué (sur le banc) furent eux aussi priés de rejoindre les vestiaires prématurément. Ce fut trop pour le collectif neversois, dépassé inexorablement par la botte suresnoises. Les treize joueurs sur la pelouse tentèrent un baroud d’honneur qui aurait pu s’avérer payant. Mais une fois devant et en supériorité numérique, le XV des Hauts-de-Seine ne lâcha plus sa proie.

Ils ont perdu leurs nerfs alors que je pense qu'ils avaient largement les moyens de produire autre chose que çà. Mauvaise tactique

BOUBOU 58 a écrit :

A quoi ça sert d"épiloguer comme çà; Nevers a perdu ( et ça m'emmerde car je suis nivernais) mais c'est comme çà. A chaque match sa vérité.

sages paroles, comme celles de ton président

bon, l'essentiel , c'est la montée. Et l'adage nous dit que comme la pluie ou le vent, l'arbitre fait partie du jeu, il faut faire avec et on peut penser que sur une saison , les erreurs d'arbitrage s'équilibrent.

gomez a écrit :

je regrette de finir la saison de cette manière...Félicitations a Suresnes mais ne vous eparpillez pas trop le public neversois est un bon public et respectueux.

pour comparer avec Orléans (je connais bien les 2 villes), certainement beaucoup plus de "chauvinisme" à Nevers qui est dans une région à forte identité , contrairement à Orléans, située elle dans l'orbite parisienne. Je suis persuadé qu'il y aura bien plus de spectateurs au Pré-Fleuri la saison prochaine qu'à Marcel Garcin ( d'ailleurs, il y avait déjà plus d'affluence à Nevers en féd 2 qu'à Orléans en féd 1 malgré la différence très notable de population des 2 villes ) mais ça ne fait pas pour autant des supporters neversois des hooligans;).

thierry a écrit :

Suresnes est décidément la bête noire de l'USON, de nouveau éliminée en huitième de finale par les Franciliens. Si l'essentiel est acquis avec la montée en Fédérale 1, la frustration est grande chez les Neversois. La saison de l'USON s'est arrêtée hier, à Vierzon. Pour la quatrième fois en deux ans, les Neversois ont échoué contre Suresnes, qui jouera l'accession en Fédérale 1, dimanche, contre Strasbourg. C'est ce que l'on retiendra de ce match. Mais, il y a aussi beaucoup à dire sur tout ce qui s'est passé sur la pelouse du stade Constant-Duval? Faire porter la responsabilité de l'élimination des Usonistes au seul trio arbitral serait exagéré. Constater que le directeur de jeu a manqué de discernement est une évidence. Il est vrai que M. Goborit n'a pas été aidé par ses assistants, et particulièrement par l'un d'eux, qui est le seul à ne pas avoir vu (entre autres choses) Arthur Lozet régler ses comptes à coups de poing et sous son nez (37e'). Le centre suresnois ne fut pas sanctionné, au contraire de Haouari, écopant de son premier jaune quelques minutes plus tôt (35e'). Deux poids, deux mesures? La pénalité consécutive à la faute du Neversois permit à Bories de ramener Suresnes dans la partie (11-6, 35e'), alors que l'USON avait pris l'ascendant. Si Caïssa avait ouvert le score sur une pénalité (0-3, 7e'), les Neversois, bien que contrés dans le combat au sol, concrétisaient leur domination sur deux pénalités de Berthelot (15e et 22e'). Et ils jouaient bien le coup sur une relance côté fermé de Smales, conclue par le seul essai de l'après-midi, signé Carne (11-3 25e'). Face à un adversaire très bien organisé défensivement et qui limita sa prise de risque au minimum, l'USON eut, peut-être, le tort de ne pas assez jouer debout. Mais la sortie sur blessure de Colonna (40e'), remplacé à l'ouverture par Bertro, dérégla son jeu. Et Bories ramena Surenes à deux longueurs sur pénalité (11-9, 42e'). Si la tension était palpable sur le terrain, rien ne laissait présager du scénario final? Après que Berthelot eut raté une pénalité de 40 m (61e'), Smales mettait le feu dans la défense francilienne. Avant de voir l'arbitre lui brandir le carton rouge sous le nez pour avoir, semble-t-il, marché sur le pied d'un Suresnois coupable d'antijeu dans une mêlée fermée (65e') ! De quatorze, l'USON se retrouvait ensuite à treize, après que Haouari eut été sanctionné d'un jaune tout aussi évitable que le premier (68e'). Bories permettait aux siens de passer devant (11-12, 68e'). Ulcéré par une nouvelle décision arbitrale, Jean-Baptiste Rué était à son tour exclu (77e'). Bories passait la pénalité sanctionnant ce rouge (15-11, 78e'). Et, à treize, les Neversois avaient le cran de faire douter les Suresnois. Mais sans en tirer bénéfice. Frustrant. Très frustrant. jean-michel Manquat, Journal du Centre

Il est sympa Jean-Miche Manquat, très objectif pour un journaliste d'ailleurs, faudra le faire bosser à l'AFP.