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Attention : retrouvez les sujets de vos équipes préférées dans le forum clubs.
Nous allons faire évoluer les forums jusqu'au mois de septembre afin de les rendre plus interactifs.
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la sup a écrit :astalavista a écrit :la sup a écrit :Ouais, mais bon, quand on entend Copé, on trouve Ayrault pas si con que çà...La relativité quoi !
Parles pour toi, Blayrault heu pardon...Ayrault c'est ce qui ce fait de mieux actuellement en terme d'incapacité.
C'est vrai que Copé, c'est un cerveau, il arrive avec des propos racistes à faire de la pub pour les pains au chocolat !
Arrêtes un peu de voir du racisme partout et surtout quand ça t'arrange.
astalavista a écrit :Il ne suffit pas d'écouter C'dans l'air, il faut aussi comprendre ce qui est dit, la loi sur les 35 heures peu importe qui en a parlé, c'est la loi Martine Aubry définitivement.
Toujours ton arrogance de vieux birbe je sais tout comme ton idole :
Quintalshark a écrit :Fouquet's a écrit :Quintalshark a écrit :OK, faut surtout dire qu'il y a de fait eu un sacré bond de productivité.
alors ça, ça mérite d'être developper.
Simple, comme il est dit ailleurs sur le post il a fallu tomber en 35 heures ce qui se faisait en 39 ! Apparemment ça ne changeait rien on restait à 39 et on cumulait en RTT ! Mais à la fin de l'année le résultat était là dans certains métiers qui on la culture du temps unitaire (industrie contre hopital par ex). Sur une machine tu changes la vitesse d'exécution par ex...Si tu veux je peux aussi développer ce point précis ! La base a moins pris le temps !!! et à la tête il y a eu réflexion pour des investissements productifs (bond de l'informatique dans les boites, etc). Grosso modo le taf tombait à l'heure prévue... Ceux qui ont gagné dans l'absolu sont les cadres qui en théorie ne comptent pas leur temps (ouarffff!!!!!!) et qui ont eu un nombre de jours de travail maximalisés prévus dans les accords et ne venaient pas donc pas au taf très précisément ! En fait on les obligeait à prendre des congés !!!!! Est-ce qu'on a perdu là de la productivité ? Non, mais leurs dents ne rayaient plus les parquets du couloir de leurs chefs ! Les experts pensaient créer 700000 emplois et ils estiment que c'est 350000 qui ont été créés des suites des 35 h. Si on repassait à 39 h on en détruirait combien ? Copé est muet sur ce coup !
Une ineptie par ligne. Belle moyenne. Si les entreprises Françaises avaient gagné en productivité, on s'en serait rendu compte et ce ne serait pas le débat aujourd'hui car même les socialo concèdent que nous sommes en difficulté dans ce domaine. Les seuls à avoir réellement été bénéficiaires des 35 heures sont les fonctionnaires, mais eux leur productivité est difficilement quantifiable. quant aux cadres, ils font royalement cadeau de leur RTT à leur entreprise et même les forfaits cadres sont remis en question dans les boîtes.
C'était koi ton role en relation avec l'armée???
astalavista a écrit :Il ne suffit pas d'écouter C'dans l'air, il faut aussi comprendre ce qui est dit, la loi sur les 35 heures peu importe qui en a parlé, c'est la loi Martine Aubry définitivement.
Tiens tu lis ça, une petite verveine et hop au pageot...et après une bonne nuit tu nous expliques tout mieux que tout le monde : La loi Robien de 1996 prévoyait une baisse de charges sur les bas salaires pour les entreprises qui s’engageaient à augmenter leurs effectifs de 10 % en réduisant la durée du travail dans les mêmes proportions, ou, pour celles ayant ouvert une procédure de licenciement économique, à maintenir un certain niveau d’emploi en réduisant la durée du travail de 10 %. La loi Aubry du 13 juin 1998 Cette loi, dite loi Aubry I, a ramené de 39 à 35 heures la durée hebdomadaire légale du travail dans les entreprises privées, à compter du 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariés, à compter du 1er janvier 2002 pour les autres. Un dispositif incitatif de baisses de charges sociales ciblé sur les bas salaires (dit Aubry I aidé) a été mis en place pour les entreprises qui s’engageaient à anticiper la baisse de la durée du travail en prenant en contrepartie des engagements en termes d’emploi. Il prévoyait : - une aide forfaitaire dégressive au cours du temps, de 1 372 € au cours de la première année à 762 € au cours de la 5e et dernière année ; - majorée de 610 € pour les établissements dont la maind’oeuvre était composée à plus de 70 % de salariés rémunérés en deçà de 1,5 Smic et à plus de 60 % d’ouvriers. Le bénéfice du dispositif était conditionné à la signature d’un accord d’entreprise organisant les modalités pratiques de la réduction de la durée du travail. Pour bénéficier de l’incitation financière prévue par le dispositif Aubry I, les entreprises devaient s’engager à réduire la durée du travail de 10 % sans modifier son mode de décompte et à augmenter leurs effectifs de 6 % en cas de RTT dite offensive. La loi prévoyait également que la RTT puisse permettre d’éviter des réductions d’effectifs. Les entreprises en situation de réduction d’effectifs devaient alors s’engager à réduire la durée effective du travail de 10 % en maintenant l’emploi. C’était le volet dit " défensif " du dispositif. Naturellement, la mise en place du dispositif au sein des entreprises était soumise à un agrément de l’Inspection du travail, ce qui soumettait l’accord au contrôle de l’administration. Un double avantage était ainsi donné aux entreprises qui choisissaient de devancer le calendrier imposé par la loi. D’une part, elles bénéficiaient d’un dispositif de baisses de charges qui n’avait pas vocation à être étendu par la suite, d’autre part, les accords signés dans ces entreprises avaient vocation à faire jurisprudence en étant repris ultérieurement au sein des accords de branches, dont les dispositions pourraient orienter une loi ultérieure. Ainsi, les entreprises qui acceptaient de négocier participaient activement à la définition de nouvelles normes d’emploi. Cependant, plutôt que de solliciter l’octroi des aides, de nombreuses entreprises ont préféré renégocier les conditions de la réduction de travail dans le sens d’un assouplissement (Aubry I non aidé). À côté des accords de modération salariale, le mode de décompte du temps de travail, son annualisation, le plafond d’heures supplémentaires possibles, la mise en place d’horaires flexibles en lien avec l’organisation du travail et de la production, le décompte du temps de travail des cadres ont constitué les principaux sujets de négociation entre partenaires sociaux et entre partenaires sociaux et pouvoirs publics. La loi Aubry du 19 janvier 2000 Cette loi, dite loi Aubry II, fixe le cadre général de la mise en oeuvre des 35 heures. Elle met en place une garantie mensuelle de rémunération pour les salariés au Smic et une aide pérenne dite structurelle pour les entreprises à 35 heures, qui prend la forme d’un allégement de cotisations sociales dégressif avec le salaire. L’aide annuelle décroît de 1 550 € pour un salarié payé au Smic, à 610 € pour un salarié gagnant 1,8 Smic ou plus. Elle n’est pas conditionnée à une baisse effective de 10 % de la durée du travail ni à un volume minimal d’emploi, mais à l’existence d’un accord majoritaire ou d’un référendum sur le passage aux 35 heures. L’employeur doit dans ce cadre s’engager à créer ou préserver des emplois. La garantie mensuelle de rémunération dépendant de la date à laquelle l’établissement est passé aux 35 heures, la loi génère dans la pratique plusieurs Smic horaires. La situation en 2002 Les garanties mensuelles de rémunération avaient conduit en 2002 à 6 niveaux de rémunération différents pour un salarié payé au Smic. Par ailleurs, plusieurs barèmes de réduction de charges cohabitaient : - les aides dégressives Aubry II, pour tous les établissements à 35 heures ; - auxquelles se cumulaient les aides Aubry I pour les établissements qui les avaient adoptées ; - et les aides structurelles, pour ceux qui en bénéficiaient ; - le dispositif Juppé, pour les établissements à 39 heures. Dans ce dispositif, les entreprises bénéficiaient d’une réduction de charges sociales dégressive avec le salaire. La réduction valait 18,2 % du salaire brut pour un salarié au Smic et s’annulait à 1,33 fois le Smic. En outre, la flexibilité des horaires de travail et les coûts associés à cette flexibilité étaient très variables selon les branches, selon la taille de l’entreprise, selon les engagements pris lors de la mise en place de la RTT. Tandis que certaines entreprises, n’ayant pas modifié les modes de décompte, devaient affronter un contingentement rigide des heures supplémentaires (130 heures annuelles), avec des coûts élevés et des récupérations imposées, d’autres échappaient à ces contraintes par l’annualisation. La loi Fillon d’octobre 2002 Cette loi prévoit la réunification du Smic horaire et des barèmes de charges sociales au 1er juillet 2005, indépendamment de la durée du travail dans l’entreprise. Le pouvoir d’achat du Smic horaire sera augmenté en trois fois de 11,4% tandis que les garanties mensuelles de rémunération seront progressivement supprimées. Ces hausses interviendront les 1ers juillet 2003, 2004 et 2005. Pendant ces 3 années, il n’y aura pas d’autre coup de pouce et la clause d’indexation sur la moitié du pouvoir d’achat du salaire moyen sera suspendue. Au 1er juillet 2005, toutes les entreprises bénéficieront d’une réduction de charges sociales dégressive selon le salaire. Cette réduction de charges se substituera aux aides antérieures. Elle sera de 26 % au niveau du Smic et s’annulera à 1,7 fois le Smic. La montée en charge du dispositif sera calée sur le calendrier des hausses de Smic. Par ailleurs, le régime des heures supplémentaires est assoupli et unifié. Le contingent annuel est relevé à 180 heures, ce qui permet aux entreprises de continuer à travailler 39 heures par semaine. La bonification des heures supplémentaires qui s’applique en l’absence d’accord est maintenue à 10 % jusqu’en 2005 de façon à moins pénaliser les entreprises de 20 salariés ou moins qui sont restées à 39 heures. En pratique, celles-ci paieront une bonification de 10 % sur les quatre dernières heures de travail. Le principe du paiement des heures supplémentaires prévaut par défaut sur celui du repos compensateur.
Fouquet's a écrit :Quintalshark a écrit :Fouquet's a écrit :alors ça, ça mérite d'être developper.
Simple, comme il est dit ailleurs sur le post il a fallu tomber en 35 heures ce qui se faisait en 39 ! Apparemment ça ne changeait rien on restait à 39 et on cumulait en RTT ! Mais à la fin de l'année le résultat était là dans certains métiers qui on la culture du temps unitaire (industrie contre hopital par ex). Sur une machine tu changes la vitesse d'exécution par ex...Si tu veux je peux aussi développer ce point précis ! La base a moins pris le temps !!! et à la tête il y a eu réflexion pour des investissements productifs (bond de l'informatique dans les boites, etc). Grosso modo le taf tombait à l'heure prévue... Ceux qui ont gagné dans l'absolu sont les cadres qui en théorie ne comptent pas leur temps (ouarffff!!!!!!) et qui ont eu un nombre de jours de travail maximalisés prévus dans les accords et ne venaient pas donc pas au taf très précisément ! En fait on les obligeait à prendre des congés !!!!! Est-ce qu'on a perdu là de la productivité ? Non, mais leurs dents ne rayaient plus les parquets du couloir de leurs chefs ! Les experts pensaient créer 700000 emplois et ils estiment que c'est 350000 qui ont été créés des suites des 35 h. Si on repassait à 39 h on en détruirait combien ? Copé est muet sur ce coup !
Une ineptie par ligne. Belle moyenne. Si les entreprises Françaises avaient gagné en productivité, on s'en serait rendu compte et ce ne serait pas le débat aujourd'hui car même les socialo concèdent que nous sommes en difficulté dans ce domaine. Les seuls à avoir réellement été bénéficiaires des 35 heures sont les fonctionnaires, mais eux leur productivité est difficilement quantifiable. quant aux cadres, ils font royalement cadeau de leur RTT à leur entreprise et même les forfaits cadres sont remis en question dans les boîtes.
C'est toi l'inepte qui confond productivité et compétitivité ! On peut parfaitement être productif pour un bien de valeur médiocre et ne pas être compétitif si ce produit n'a pas de client ce qui est le cas des voitures Peugeot ! Maintenant à toi...qu'on rigole !
Dernière modification par Quintalshark (31/10/2012 22:16:41)
Quintalshark a écrit :astalavista a écrit :Il ne suffit pas d'écouter C'dans l'air, il faut aussi comprendre ce qui est dit, la loi sur les 35 heures peu importe qui en a parlé, c'est la loi Martine Aubry définitivement.
Tiens tu lis ça, une petite verveine et hop au pageot...et après une bonne nuit tu nous expliques tout mieux que tout le monde : La loi Robien de 1996 prévoyait une baisse de charges sur les bas salaires pour les entreprises qui s’engageaient à augmenter leurs effectifs de 10 % en réduisant la durée du travail dans les mêmes proportions, ou, pour celles ayant ouvert une procédure de licenciement économique, à maintenir un certain niveau d’emploi en réduisant la durée du travail de 10 %. La loi Aubry du 13 juin 1998 Cette loi, dite loi Aubry I, a ramené de 39 à 35 heures la durée hebdomadaire légale du travail dans les entreprises privées, à compter du 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariés, à compter du 1er janvier 2002 pour les autres. Un dispositif incitatif de baisses de charges sociales ciblé sur les bas salaires (dit Aubry I aidé) a été mis en place pour les entreprises qui s’engageaient à anticiper la baisse de la durée du travail en prenant en contrepartie des engagements en termes d’emploi. Il prévoyait : - une aide forfaitaire dégressive au cours du temps, de 1 372 € au cours de la première année à 762 € au cours de la 5e et dernière année ; - majorée de 610 € pour les établissements dont la maind’oeuvre était composée à plus de 70 % de salariés rémunérés en deçà de 1,5 Smic et à plus de 60 % d’ouvriers. Le bénéfice du dispositif était conditionné à la signature d’un accord d’entreprise organisant les modalités pratiques de la réduction de la durée du travail. Pour bénéficier de l’incitation financière prévue par le dispositif Aubry I, les entreprises devaient s’engager à réduire la durée du travail de 10 % sans modifier son mode de décompte et à augmenter leurs effectifs de 6 % en cas de RTT dite offensive. La loi prévoyait également que la RTT puisse permettre d’éviter des réductions d’effectifs. Les entreprises en situation de réduction d’effectifs devaient alors s’engager à réduire la durée effective du travail de 10 % en maintenant l’emploi. C’était le volet dit " défensif " du dispositif. Naturellement, la mise en place du dispositif au sein des entreprises était soumise à un agrément de l’Inspection du travail, ce qui soumettait l’accord au contrôle de l’administration. Un double avantage était ainsi donné aux entreprises qui choisissaient de devancer le calendrier imposé par la loi. D’une part, elles bénéficiaient d’un dispositif de baisses de charges qui n’avait pas vocation à être étendu par la suite, d’autre part, les accords signés dans ces entreprises avaient vocation à faire jurisprudence en étant repris ultérieurement au sein des accords de branches, dont les dispositions pourraient orienter une loi ultérieure. Ainsi, les entreprises qui acceptaient de négocier participaient activement à la définition de nouvelles normes d’emploi. Cependant, plutôt que de solliciter l’octroi des aides, de nombreuses entreprises ont préféré renégocier les conditions de la réduction de travail dans le sens d’un assouplissement (Aubry I non aidé). À côté des accords de modération salariale, le mode de décompte du temps de travail, son annualisation, le plafond d’heures supplémentaires possibles, la mise en place d’horaires flexibles en lien avec l’organisation du travail et de la production, le décompte du temps de travail des cadres ont constitué les principaux sujets de négociation entre partenaires sociaux et entre partenaires sociaux et pouvoirs publics. La loi Aubry du 19 janvier 2000 Cette loi, dite loi Aubry II, fixe le cadre général de la mise en oeuvre des 35 heures. Elle met en place une garantie mensuelle de rémunération pour les salariés au Smic et une aide pérenne dite structurelle pour les entreprises à 35 heures, qui prend la forme d’un allégement de cotisations sociales dégressif avec le salaire. L’aide annuelle décroît de 1 550 € pour un salarié payé au Smic, à 610 € pour un salarié gagnant 1,8 Smic ou plus. Elle n’est pas conditionnée à une baisse effective de 10 % de la durée du travail ni à un volume minimal d’emploi, mais à l’existence d’un accord majoritaire ou d’un référendum sur le passage aux 35 heures. L’employeur doit dans ce cadre s’engager à créer ou préserver des emplois. La garantie mensuelle de rémunération dépendant de la date à laquelle l’établissement est passé aux 35 heures, la loi génère dans la pratique plusieurs Smic horaires. La situation en 2002 Les garanties mensuelles de rémunération avaient conduit en 2002 à 6 niveaux de rémunération différents pour un salarié payé au Smic. Par ailleurs, plusieurs barèmes de réduction de charges cohabitaient : - les aides dégressives Aubry II, pour tous les établissements à 35 heures ; - auxquelles se cumulaient les aides Aubry I pour les établissements qui les avaient adoptées ; - et les aides structurelles, pour ceux qui en bénéficiaient ; - le dispositif Juppé, pour les établissements à 39 heures. Dans ce dispositif, les entreprises bénéficiaient d’une réduction de charges sociales dégressive avec le salaire. La réduction valait 18,2 % du salaire brut pour un salarié au Smic et s’annulait à 1,33 fois le Smic. En outre, la flexibilité des horaires de travail et les coûts associés à cette flexibilité étaient très variables selon les branches, selon la taille de l’entreprise, selon les engagements pris lors de la mise en place de la RTT. Tandis que certaines entreprises, n’ayant pas modifié les modes de décompte, devaient affronter un contingentement rigide des heures supplémentaires (130 heures annuelles), avec des coûts élevés et des récupérations imposées, d’autres échappaient à ces contraintes par l’annualisation. La loi Fillon d’octobre 2002 Cette loi prévoit la réunification du Smic horaire et des barèmes de charges sociales au 1er juillet 2005, indépendamment de la durée du travail dans l’entreprise. Le pouvoir d’achat du Smic horaire sera augmenté en trois fois de 11,4% tandis que les garanties mensuelles de rémunération seront progressivement supprimées. Ces hausses interviendront les 1ers juillet 2003, 2004 et 2005. Pendant ces 3 années, il n’y aura pas d’autre coup de pouce et la clause d’indexation sur la moitié du pouvoir d’achat du salaire moyen sera suspendue. Au 1er juillet 2005, toutes les entreprises bénéficieront d’une réduction de charges sociales dégressive selon le salaire. Cette réduction de charges se substituera aux aides antérieures. Elle sera de 26 % au niveau du Smic et s’annulera à 1,7 fois le Smic. La montée en charge du dispositif sera calée sur le calendrier des hausses de Smic. Par ailleurs, le régime des heures supplémentaires est assoupli et unifié. Le contingent annuel est relevé à 180 heures, ce qui permet aux entreprises de continuer à travailler 39 heures par semaine. La bonification des heures supplémentaires qui s’applique en l’absence d’accord est maintenue à 10 % jusqu’en 2005 de façon à moins pénaliser les entreprises de 20 salariés ou moins qui sont restées à 39 heures. En pratique, celles-ci paieront une bonification de 10 % sur les quatre dernières heures de travail. Le principe du paiement des heures supplémentaires prévaut par défaut sur celui du repos compensateur.
beau copier-coller : les sources? svp
toutoune a écrit :Quintalshark a écrit :astalavista a écrit :Il ne suffit pas d'écouter C'dans l'air, il faut aussi comprendre ce qui est dit, la loi sur les 35 heures peu importe qui en a parlé, c'est la loi Martine Aubry définitivement.
Tiens tu lis ça, une petite verveine et hop au pageot...et après une bonne nuit tu nous expliques tout mieux que tout le monde : La loi Robien de 1996 prévoyait une baisse de charges sur les bas salaires pour les entreprises qui s’engageaient à augmenter leurs effectifs de 10 % en réduisant la durée du travail dans les mêmes proportions, ou, pour celles ayant ouvert une procédure de licenciement économique, à maintenir un certain niveau d’emploi en réduisant la durée du travail de 10 %. La loi Aubry du 13 juin 1998 Cette loi, dite loi Aubry I, a ramené de 39 à 35 heures la durée hebdomadaire légale du travail dans les entreprises privées, à compter du 1er janvier 2000 pour les entreprises de plus de 20 salariés, à compter du 1er janvier 2002 pour les autres. Un dispositif incitatif de baisses de charges sociales ciblé sur les bas salaires (dit Aubry I aidé) a été mis en place pour les entreprises qui s’engageaient à anticiper la baisse de la durée du travail en prenant en contrepartie des engagements en termes d’emploi. Il prévoyait : - une aide forfaitaire dégressive au cours du temps, de 1 372 € au cours de la première année à 762 € au cours de la 5e et dernière année ; - majorée de 610 € pour les établissements dont la maind’oeuvre était composée à plus de 70 % de salariés rémunérés en deçà de 1,5 Smic et à plus de 60 % d’ouvriers. Le bénéfice du dispositif était conditionné à la signature d’un accord d’entreprise organisant les modalités pratiques de la réduction de la durée du travail. Pour bénéficier de l’incitation financière prévue par le dispositif Aubry I, les entreprises devaient s’engager à réduire la durée du travail de 10 % sans modifier son mode de décompte et à augmenter leurs effectifs de 6 % en cas de RTT dite offensive. La loi prévoyait également que la RTT puisse permettre d’éviter des réductions d’effectifs. Les entreprises en situation de réduction d’effectifs devaient alors s’engager à réduire la durée effective du travail de 10 % en maintenant l’emploi. C’était le volet dit " défensif " du dispositif. Naturellement, la mise en place du dispositif au sein des entreprises était soumise à un agrément de l’Inspection du travail, ce qui soumettait l’accord au contrôle de l’administration. Un double avantage était ainsi donné aux entreprises qui choisissaient de devancer le calendrier imposé par la loi. D’une part, elles bénéficiaient d’un dispositif de baisses de charges qui n’avait pas vocation à être étendu par la suite, d’autre part, les accords signés dans ces entreprises avaient vocation à faire jurisprudence en étant repris ultérieurement au sein des accords de branches, dont les dispositions pourraient orienter une loi ultérieure. Ainsi, les entreprises qui acceptaient de négocier participaient activement à la définition de nouvelles normes d’emploi. Cependant, plutôt que de solliciter l’octroi des aides, de nombreuses entreprises ont préféré renégocier les conditions de la réduction de travail dans le sens d’un assouplissement (Aubry I non aidé). À côté des accords de modération salariale, le mode de décompte du temps de travail, son annualisation, le plafond d’heures supplémentaires possibles, la mise en place d’horaires flexibles en lien avec l’organisation du travail et de la production, le décompte du temps de travail des cadres ont constitué les principaux sujets de négociation entre partenaires sociaux et entre partenaires sociaux et pouvoirs publics. La loi Aubry du 19 janvier 2000 Cette loi, dite loi Aubry II, fixe le cadre général de la mise en oeuvre des 35 heures. Elle met en place une garantie mensuelle de rémunération pour les salariés au Smic et une aide pérenne dite structurelle pour les entreprises à 35 heures, qui prend la forme d’un allégement de cotisations sociales dégressif avec le salaire. L’aide annuelle décroît de 1 550 € pour un salarié payé au Smic, à 610 € pour un salarié gagnant 1,8 Smic ou plus. Elle n’est pas conditionnée à une baisse effective de 10 % de la durée du travail ni à un volume minimal d’emploi, mais à l’existence d’un accord majoritaire ou d’un référendum sur le passage aux 35 heures. L’employeur doit dans ce cadre s’engager à créer ou préserver des emplois. La garantie mensuelle de rémunération dépendant de la date à laquelle l’établissement est passé aux 35 heures, la loi génère dans la pratique plusieurs Smic horaires. La situation en 2002 Les garanties mensuelles de rémunération avaient conduit en 2002 à 6 niveaux de rémunération différents pour un salarié payé au Smic. Par ailleurs, plusieurs barèmes de réduction de charges cohabitaient : - les aides dégressives Aubry II, pour tous les établissements à 35 heures ; - auxquelles se cumulaient les aides Aubry I pour les établissements qui les avaient adoptées ; - et les aides structurelles, pour ceux qui en bénéficiaient ; - le dispositif Juppé, pour les établissements à 39 heures. Dans ce dispositif, les entreprises bénéficiaient d’une réduction de charges sociales dégressive avec le salaire. La réduction valait 18,2 % du salaire brut pour un salarié au Smic et s’annulait à 1,33 fois le Smic. En outre, la flexibilité des horaires de travail et les coûts associés à cette flexibilité étaient très variables selon les branches, selon la taille de l’entreprise, selon les engagements pris lors de la mise en place de la RTT. Tandis que certaines entreprises, n’ayant pas modifié les modes de décompte, devaient affronter un contingentement rigide des heures supplémentaires (130 heures annuelles), avec des coûts élevés et des récupérations imposées, d’autres échappaient à ces contraintes par l’annualisation. La loi Fillon d’octobre 2002 Cette loi prévoit la réunification du Smic horaire et des barèmes de charges sociales au 1er juillet 2005, indépendamment de la durée du travail dans l’entreprise. Le pouvoir d’achat du Smic horaire sera augmenté en trois fois de 11,4% tandis que les garanties mensuelles de rémunération seront progressivement supprimées. Ces hausses interviendront les 1ers juillet 2003, 2004 et 2005. Pendant ces 3 années, il n’y aura pas d’autre coup de pouce et la clause d’indexation sur la moitié du pouvoir d’achat du salaire moyen sera suspendue. Au 1er juillet 2005, toutes les entreprises bénéficieront d’une réduction de charges sociales dégressive selon le salaire. Cette réduction de charges se substituera aux aides antérieures. Elle sera de 26 % au niveau du Smic et s’annulera à 1,7 fois le Smic. La montée en charge du dispositif sera calée sur le calendrier des hausses de Smic. Par ailleurs, le régime des heures supplémentaires est assoupli et unifié. Le contingent annuel est relevé à 180 heures, ce qui permet aux entreprises de continuer à travailler 39 heures par semaine. La bonification des heures supplémentaires qui s’applique en l’absence d’accord est maintenue à 10 % jusqu’en 2005 de façon à moins pénaliser les entreprises de 20 salariés ou moins qui sont restées à 39 heures. En pratique, celles-ci paieront une bonification de 10 % sur les quatre dernières heures de travail. Le principe du paiement des heures supplémentaires prévaut par défaut sur celui du repos compensateur.
beau copier-coller : les sources? svp
Ah ! ça t'en bouche un coin, hein ? Mais c'est pas en anglais tant pis pour toi !
Quintalshark a écrit :Fouquet's a écrit :Quintalshark a écrit :Simple, comme il est dit ailleurs sur le post il a fallu tomber en 35 heures ce qui se faisait en 39 ! Apparemment ça ne changeait rien on restait à 39 et on cumulait en RTT ! Mais à la fin de l'année le résultat était là dans certains métiers qui on la culture du temps unitaire (industrie contre hopital par ex). Sur une machine tu changes la vitesse d'exécution par ex...Si tu veux je peux aussi développer ce point précis ! La base a moins pris le temps !!! et à la tête il y a eu réflexion pour des investissements productifs (bond de l'informatique dans les boites, etc). Grosso modo le taf tombait à l'heure prévue... Ceux qui ont gagné dans l'absolu sont les cadres qui en théorie ne comptent pas leur temps (ouarffff!!!!!!) et qui ont eu un nombre de jours de travail maximalisés prévus dans les accords et ne venaient pas donc pas au taf très précisément ! En fait on les obligeait à prendre des congés !!!!! Est-ce qu'on a perdu là de la productivité ? Non, mais leurs dents ne rayaient plus les parquets du couloir de leurs chefs ! Les experts pensaient créer 700000 emplois et ils estiment que c'est 350000 qui ont été créés des suites des 35 h. Si on repassait à 39 h on en détruirait combien ? Copé est muet sur ce coup !
Une ineptie par ligne. Belle moyenne. Si les entreprises Françaises avaient gagné en productivité, on s'en serait rendu compte et ce ne serait pas le débat aujourd'hui car même les socialo concèdent que nous sommes en difficulté dans ce domaine. Les seuls à avoir réellement été bénéficiaires des 35 heures sont les fonctionnaires, mais eux leur productivité est difficilement quantifiable. quant aux cadres, ils font royalement cadeau de leur RTT à leur entreprise et même les forfaits cadres sont remis en question dans les boîtes.
C'est toi l'inepte qui confond productivité et compétitivité ! On peut parfaitement être productif pour un bien de valeur médiocre et ne pas être compétitif si ce produit n'a pas de client ce qui est le cas des voitures Peugeot ! Maintenant à toi...qu'on rigole !
Ah bon, il n'y a pas de relation entre productivité et compétitivité ? la compétitivité est la résultante de la productivité, de la diminution des charges ou de la combinaison des deux. Mais c'est vrai que tu n'as jamais été ni productif, ni compétitif.
C'est toi qui parle des socialistes au sujet de la productivité alors qu'ils admettent, au plan honneteté intellectuelle c'est dur de ne pas l'admettre, qu'on n'est pas compétitif sur certains produits nationaux ! Comme tu le dis les deux sont liés mais on n'est pas compétitifs, pas à cause de la productivité, mais au niveau de l'innovation portée par les produits qu'on prétend vendre : on ne peut pas lutter avec les Chinois en faisant ce qu'ils font mais en faisant ce qu'ils ne savent pas encore faire (ils vont après nous copier comme d'habitude). C'est ce que Raymond Barre préconisait à son époque en parlant des canards boiteux qu'ils fallait laisser à leur triste sort cad les métiers du secteur primaire. On est fort dans le luxe et la mode (main d'oeuvre essentiellement) et ce n'est pas une affaire de productivité mais c'est innovant et les marges se font sans problème car il n'y a pas de concurrence digne de cette réputation. Ce que tu dis est faux ! Les lecteurs auront rectifié d'eux mêmes ! Donc laisse tomber !
Dernière modification par Quintalshark (31/10/2012 22:36:09)
Quintalshark a écrit :C'est toi qui parle des socialistes au sujet de la productivité alors qu'ils admettent, au plan honneteté intellectuelle c'est dur de ne pas l'admettre, qu'on n'est pas compétitif sur certains produits nationaux ! Comme tu le dis les deux sont liés mais on n'est pas compétitifs, pas à cause de la productivité, mais au niveau de l'innovation portée par les produits qu'on prétend vendre : on ne peut pas lutter avec les Chinois en faisant ce qu'ils font mais en faisant ce qu'ils ne savent pas encore faire (ils vont après nous copier comme d'habitude). C'est ce que Raymond Barre préconisait à son époque en parlant des canards boiteux qu'ils fallait laisser à leur triste sort cad les métiers du secteur primaire. On est fort dans le luxe et la mode (main d'oeuvre essentiellement) et ce n'est pas une affaire de productivité mais c'est innovant et les marges se font sans problème car il n'y a pas de concurrence digne de cette réputation. Ce que tu dis est faux ! Les lecteurs auront rectifié d'eux mêmes ! Donc laisse tomber !
Une dernière petite intervention, si tu m'y autorise. Les 35 heures peuvent être considéré comme un échec puisque sur 700 000 création d'emploi prévues, seulement la moitié ont été réalisés. De même, tu parles du productivité accrue car les travailleurs ont produit sur 35 heures la production faites auparavant sur 39 heures. Si c’était vrai, les patrons ne remettraient pas en cause les 35 heures car c'est tout bénéf pour eux (moins de charges d'exploitation et de frais fixes part exemple). perso, je ne suis pas contre les 35 heures, bien au contraire. le problème, et qui est récurent en France, c'est que tout est enjeu politique avant d'être enjeu économique. On aura toujours une guerre de retard par rapport aux allemands par exemple.
Fouquet's a écrit :Quintalshark a écrit :Fouquet's a écrit :Une ineptie par ligne. Belle moyenne. Si les entreprises Françaises avaient gagné en productivité, on s'en serait rendu compte et ce ne serait pas le débat aujourd'hui car même les socialo concèdent que nous sommes en difficulté dans ce domaine. Les seuls à avoir réellement été bénéficiaires des 35 heures sont les fonctionnaires, mais eux leur productivité est difficilement quantifiable. quant aux cadres, ils font royalement cadeau de leur RTT à leur entreprise et même les forfaits cadres sont remis en question dans les boîtes.
C'est toi l'inepte qui confond productivité et compétitivité ! On peut parfaitement être productif pour un bien de valeur médiocre et ne pas être compétitif si ce produit n'a pas de client ce qui est le cas des voitures Peugeot ! Maintenant à toi...qu'on rigole !
Ah bon, il n'y a pas de relation entre productivité et compétitivité ? la compétitivité est la résultante de la productivité, de la diminution des charges ou de la combinaison des deux. Mais c'est vrai que tu n'as jamais été ni productif, ni compétitif.
1- non 2- non 3- peut-être qu'il n'est pas productif, mais il a raison sur le fait qu'il peut n'y avoir aucune corrélation entre la productivité et la compétitivité. la productivité est l'élément d'évaluation des performances de production de biens industriels; c'est un indicateur de performance. Tu peux développer les meilleurs taux de rendement sur ton outil de production, tu peux atteindre les meilleurs coûts directs de production : si tu ne maîtrises pas tes côuts de structure ou si tu appréhendes mal ton marché ou si tu tombes à côté sur tes positionnements de gammes ou de produits, tu ne seras pas compétitif. Tes outils micro-économiques (en terme de contrôle de gestion industrielle) tout aussi performants soient-ils, ne te serviront à rien si tu ne maîtrises pas l'aspect macro-économique (en fait l'environnement économique tournant autour de l'entreprise). Comme nous disait un prof que j'adorais: "Agir local, penser global".
Quand les Chinois seront capables de bosser sur les produits de luxe,y aura des problemes de productivité ou de compétitivité??
AKERRETA KO BIDEA a écrit :Fouquet's a écrit :Quintalshark a écrit :C'est toi l'inepte qui confond productivité et compétitivité ! On peut parfaitement être productif pour un bien de valeur médiocre et ne pas être compétitif si ce produit n'a pas de client ce qui est le cas des voitures Peugeot ! Maintenant à toi...qu'on rigole !
Ah bon, il n'y a pas de relation entre productivité et compétitivité ? la compétitivité est la résultante de la productivité, de la diminution des charges ou de la combinaison des deux. Mais c'est vrai que tu n'as jamais été ni productif, ni compétitif.
1- non 2- non 3- peut-être qu'il n'est pas productif, mais il a raison sur le fait qu'il peut n'y avoir aucune corrélation entre la productivité et la compétitivité. la productivité est l'élément d'évaluation des performances de production de biens industriels; c'est un indicateur de performance. Tu peux développer les meilleurs taux de rendement sur ton outil de production, tu peux atteindre les meilleurs coûts directs de production : si tu ne maîtrises pas tes côuts de structure ou si tu appréhendes mal ton marché ou si tu tombes à côté sur tes positionnements de gammes ou de produits, tu ne seras pas compétitif. Tes outils micro-économiques (en terme de contrôle de gestion industrielle) tout aussi performants soient-ils, ne te serviront à rien si tu ne maîtrises pas l'aspect macro-économique (en fait l'environnement économique tournant autour de l'entreprise). Comme nous disait un prof que j'adorais: "Agir local, penser global".
Ils l'ont appliké à Ezpelette avec le piment