Amis des assidus du feuilleton tangos,de leurs aventures ovales et ... de l'aspirine, bonjour ! Hier, dans une ambiance humide, les supporters tangos se sont humecté les sinus, aux angles. Après le 32éme turbulent de la semaine dernière, aucun événement majeur n'était venu perturber la sérénité d'un groupe ardéchois determiné. La petite leçon de géométrie proposée par les adversaires du jour (champion du languedoc)avait même eu un effet excitant et les oranges languissaient d'en découdre. Certes, la pluie diluvienne et la promesse d'un retour bouchonneux avaient refroidi quelques ardeurs, mais une bonne colonie de supporters courageux et fidèles avait migré au bord du Rhône, entre camargue et provence, soutenir leur protégés ambitieux. L'adversaire du jour semblait valeureux et fier, il le fût. Les joueurs athlétiques de l'aviron Gruissannais n'étaient pas venus pour ramer. Les "tangos blancs" du jour ( petit détail du à un changement de maillot réclamé par un arbitre précotionneux) entamèrent la rencontre avec l'énérgie nécessaire et obligatoire pour ce genre de joutes printanières. On put parler de round d'observation de quelques minutes tant de nombreuses chandelles testant l'adresse des participant éclairèrent un stade bien gris et ruisselant. Personne ne fit de grosses gourdes et petit à petit, par une défense exceptionnelle et percutante, telle une armée d'épaules saillantes, les Ardéchois occupèrent de façon permanente le camp languedocien. Même, après 2 pénalités privadoises réalisables mais non réalisées, une cocotte tango cru déposer son oeuf en terre promise mais l'arbitre, dans un doute bien légitime, ne valida pas la ponte. Les Gruissanais tentaient quelques relances grace à leur individualités percutantes mais vite contrées par l'efficacité d'une organisation défensive préfectorale hors norme. On s'achemeinait vers l'équilibre aux citrons, personne ne voulant ceder, quand sur une contestation languedocienne, l'arbitre siffla une pénalité au milieu du terrain. Sans complexe l'ardéchois artificier régla enfin la mire et autorisa un 3/0 pour les tangos, somme toute mérité. Le deuxième acte fût dans un premier temps ardéchois, bien organisés, adroits, disciplinés, appliqués et marquant rapidement une deuxième pénalité (6/0). Mais sur une incursion audoise dans le camp privadois, les gruissanais réduisaient l'écart par une pénalité en face des poteaux (6/3). Le match s'emballa à la 65ème, quand après une belle conquête aérienne, un ardéchois véloce transpersa enfin le rideau audois pour planter, tel un frelon de chine, le cuir au pied des poteaux adverses. La transformation facile s'échappa (11/3). Cette piqûre réveilla des languedociens frappés dans leur orgueuil. Il s'en suit tout de suite une deuxième pénalité pour eux (11/6). les dix dernières minutes furent longues ou courtes selon son origine géographique. Permettez moi de les avoir trouvé longues ... Sur une nouvelle pénalité manquée par des audois revoltés, les tangos pensaient souffler, mais une petit bafouille dans l'en but entraina une mêlée à 5m sous les poteaux ardéchois. Il s'en suivit une bataille d'hommes, entre touches et mêlées gruissanaises, rucks, mauls, départs au ras pourtant bien organisés, tous venant échouer à quelques centimètres de l'en-but privadois. La défense fût parfaite, je dis parfaite car elle n'était pas celle du desespoir, pas celle du miracle, elle était celle de mecs organisés, sereins jusqu'au bout, ayant bossé pour ça, tous dans leur rôle, sachant très bien qu'aucun d'eux n'aller faillir. Une maladresse bleue signa la fin des espoirs gruissanais, l'arbitre siffla (enfin) et des bras tangos se levèrent, d'autres têtes se baissèrent, dignes mais marquées. La joie des ardéchois était légitime et méritée. La pluie cessa et quelques raies de soleil vinrent accompagner les premières bières. On se revoit donc tous dimanche, d'ici là pensez à rester libres. Je vous enlace, LIBERTA P.A.