La pyramide des championnats à cette faculté à nous montrer que plus un club monte dans la hiérarchie sportive, plus il est exposé. C'est encore le cas cette semaine avec 2 annonces qui confirment que la structure de ces championnats ne favorise en rien la stabilité des clubs.
Bien sûr, nous pouvons dire que c'est la faute des dirigeants de clubs qui se voient plus gros que ce qu'ils ne sont. Le sport, c'est prendre des paris sur l'avenir. Nous ne sommes pas dans une construction d'un projet d'entreprise avec une idée pérenne. Nous sommes dans la compétition et le challenge. C'est comme investir en bourse, rien n'est garanti.
En proie à des difficultés financières, le club du Bassin d'Arcachon avait été rétrogradé il y a quelques semaines montrant que la Fédération veut faire le ménage dans ses compétitions avec les clubs qui ne respectent pas les règles financières.
Le Sade Dijonnais n'existe plus
Il y a plusieurs mois, c'est la partie professionnelle du Stade Dijonnais qui disparaissait, laissant l'équipe Espoir reprendre le fanion. Malheureusement, l'association vient aussi d'être mise en liquidation judiciaire. Cela signifie que le club disparait du paysage rugbystique Français. Cela n'était pas arrivé depuis de longues années, notamment avec Auch, Saint Nazaire, Lille, le ROC…
La conséquence est grave puisque le club ne peut plus participer à tous les matches, de l'école de rugby aux espoirs. C'est terminé.
Bédarrides Châteauneuf rétrogradé
Selon le site Mag Sport, le club provençal serait rétrogradé en Fédérale 1 suite à une décision de l'A2R (ex-DNACG) mlotivé par : «situation nette négative, non-respect du plan de rétablissement accepté le 11 mai 2021 et manquement à l’engagement pris devant la C.R.C.F. ».
Comme le Bassin d'Arcachon, le club de Bédarrides Châteauneuf a fait appel de la décision. Le souci est que les règlements sont clairs : un non respect des plans mis en place signifie une rétrogradation systématique.
Depuis le retour de Thierry Murie à la FFR, celle-ci semble comprendre à nouveau qu'il faut privilégier les clubs vertueux. Cela ne veut pas dire que tous les clubs en difficultés sont des tricheurs, mais plutôt de se dire que si 90% des clubs respectent les règles, ceux qui sont en difficulté et qui se sont vus accordés des plans d'accompagnement ou de rétablissement doivent les respecter. C'est quand même une seconde chance qui leur est accordé.