Amis de cette poule 4 qui sent si bon le thym et la farigoulette (et bientôt avec les cigales) Bonjour! D'abord merci aux messages de soutien qui sont un bel écho de l'état d'esprit de ce post. Ne me parlez pas de miracle ! Ne me parlez pas de chance ! Si, hier, les tangos (bien que peu nombreux au départ) ont rapporté les 4 pts de la victoire dans leur bus en plastique, c'est bien grâce à eux, grâce au travail accompli depuis 4 à 5 mois, voire 5 ans pour les plus anciens et grâce à cette solidarité qui n'en finit plus de les transcender à chaque sortie (avec des fortunes diverses selon les dimanche mais toujours présente) Il existe une sorte d'alchimie collective qui fait que, dès lors que la tunique orange est posée sur ses épaules, l'individu quel qu'il soit se transforme en morpion super-plaqueur n'ayant dans son champ de vision que les chevilles adverses, voire les genoux pour les plus grands... (il faudra essayer avec le chauffeur de bus d'ailleurs...). Tout ça ne suffit pas pour gagner un match mais ça y contribue. Hier, au stade de la citée, en camargue, entre Alpilles et rhône, dans ses bouches provençales mais ...dentées, Le choc des mal classés n'a certes pas atteint un niveau technique de Fédérale 3 (beaucoup de fautes techniques, d'approximations, de mauvais réglages et ce des 2 côtés) mais a confirmé que, dans un contexte tragique d'une éventuelle descente aux enfers ovales, solidarité discipline et patience valent mieux qu'individualisme, provocations et contestations. Les arlésiens, avec tout le respect que je leur doit, ce sont trompé de A à Z en nous proposant une bouillie de rugby faite de soubresauts orgueilleux certes mais innefficaces et de choix de jeu un peu trop ambitieux notement pour leurs lignes arrières, je suis peut-être dur mais je pense que tout spectateur neutre aura le même avis. Face à cette débauche stérile (à laquelle il faut ajouter les points laissés au pied et un avant regrettable à 1 contre 0 à 10m de la ligne, la seule fois où la défense tango fut déséquilibrée) les ardéchois ont répondu par une défense collective et individuelle exceptionnelle donnant une image de "VERDUN" au terrain sableux de la cîtée romaine.Scorant chaque fois que cela fut possible, tels des toros courbant l'échine, la colonne vertébrale rouge de banderilles enfoncées dans la chair, les frères privadois ont été patients, efficaces et opportunistes et ont tenu le score jusqu'au terme de cette corrida dominicale, sauvant ainsi leurs deux oreilles et bien plus. Satisfaisons nous de ce moment, hier je vous ecrivais du fond d'une gamelle noircie, aujourd'hui mes mots viennent d'un coeur, d'un coeur d'homme, d'un coeur d'homme qui aime. Libertà A.P.
Dernière modification par Ange Pastucci (15/02/2010 11:25:05)