Il s'agit ici d'une affaire sordide.
Je pense que pour les clubs concernés, il y a un problème de droit majuscule et qu'il convient de le traiter posément sans tout de suite donner dans l'émotion
et la précipitation.
Car tout de même, les faits remontent 2017 ! La temporalité judiciaire est ce qu'elle est dans notre pays et pendant toutes ces longues années, chacun des protagoniste a pu vaquer librement sans interpeller qui que ce soit !!!
Maintenant, il y a appel, la présomption d'innocence est un droit républicain ( ndlr: notre nouveau premier ministre attend lui aussi de comparaître en appel ) qui s'applique également à tous même si, dans ce cas, on a du mal à concevoir une décision d'appel innocentant tous les joueurs …mais ce n'est pas une raison en droit et les clubs doivent statuer en droit.
Après l'affaire Auradou / Jegou de cet été, la question des fameuses troisièmes mi-temps a été (enfin ) posée et la FFR a fini par réagir.
Mais convenons, sans rien relativiser sur les faits, que “la sphère” du rugby n'a pas été souvent très regardante sur le contenu de certaines soirées ( pas toutes heureusement ), les clubs cités peuvent aussi balayer devant leur porte, le sexe et l'alcool à gogo n'ayant pas souvent gêné qui que ce soit.
On observera que certains “jeunes” comme nos deux couillons de cet été manquent singulièrement de maturité et de savoir vivre ( baiser "à couilles rabattues avec la première venue traînant à une heure indue devant certain établissement pour se torcher ensuite ), tout cela n'est pas de bonne tenue et j'ai été déçu par les applaudissements nourris ayant salué la reprise rugbystique de ces deux héros … quel abaissement des valeurs sociétales ...
Quant à la victime de Bordeaux, ce n'est pas à ma fille que cela serait arrivé, de se trouver là à cette heure là et de s'alcooliser à fond les manettes.
Beaucoup de déguelis dans tout cela …