Je n'aime pas Allblag, j'éxècre Ravachol
Xixon n'en parlons pas, il est un vrai guignol
C'est pareil pour La Sup, lui il sent trop mauvais
Son odeur de brebis m'emboucane le nez.
Olivier c'est pareil, je peux pas le blairer
Il se prend pour le chef, c'est dur à encaisser
Doudou c'est autre chose, lui il est alcolo
Parait qu'à Bourg en biere il fait tous les bistrots.
Il me reste à présent à habiller Bernard
Et ce n'est pas facile car il pue le renard
Un renard argenté comme ils sont en Savoie
Alors, reste Gambi qui lui, est un vrai roi
#86
Je ne suis plus ce troubadour
Qui t’a connue et t’a conquise
Avant que nu sans mon amour
Perdu je sois et me détruise.
Combien de temps faudra t-il donc
Dans l’aube claire ou les nuits lasses
Au gré du vent et du pardon
Pour que sans toi je perde trace.
Le gazouillis de l’hirondelle
N’égay'ra plus mon long sommeil
Et la senteur des citronnelles
N’embaum’ra plus mon doux réveil.
Quand je t’ai vue à son bras fière
J’ai bien compris qu’il était temps
Loin des tourments ou des misères
Que je m’efface pour longtemps.
Tinou 12-03-2010
Dernière modification par TINOU54 (12/03/2010 18:43:11)
#87
Tinou, ange égaré parmi les diablotins,
Tes vers sont bien trop doux pour Gambi le loubard
Qui va t'escagasser et s'offrir un festin
De tes mots bien plus beaux que ses tristes bobards...;)
Dernière modification par la sup (12/03/2010 11:59:12)
#88
la sup a écrit :
Tinou, ange égaré parmi les diablotins,
Tes vers sont bien trop doux pour Gambi le loubard
Qui va t'escagasser et s'offrir un festin
De tes mots bien plus beaux que ses tristes bobards...;)
Avé le Gambinou, nous nous sommes entendus,
pour nous dire les choses dans nos moments perdus :)
#89
Avec Gambi le fourbe
On ne s'entend jamais !
On passe pour une gourde
Et on est déprimé !;)
#90
la sup a écrit :
Avec Gambi le fourbe
On ne s'entend jamais !
On passe pour une gourde
Et on est déprimé !;)
t'inquiète Sup, entre gourdes, bourdes, déprimes et handicaps on va trouver plusieurs pistes communes !:D
#91
Non non non Gambi n'est pas mort
Il écrit encor, il écrit encor.
Oui oui Gambi est un fou
Comme l'est Tinou, comme l'est Tinou.
Ces deux la se sont rencontrés
Par hasard, un beau jour d'été
Et, l'un félé, l'autre jobard
Se sont racontés des bobards.
Au comptoir de Monsieur Babu
Ils ont sifflé cent apéros
Tinou préférant les grands crus
Pour Gambi anisette et Pernod.
Non non Gambi n'est pas mort
Il picole encor il picole encor,
Tinou Tinou n'est pas fou
Il est un peu saoul, il est beaucoup saoul.
#92
Mourir n’est que partir pour un autre chemin,
Nous sommes des martyres et simples baladins,
Lorsque sonnera l’heure à l’horloge du destin,
Il faudra que sans pleurs tu me donnes la main.
Je lirai ton sourire en message d’espoir,
Garderai nos fous rires au fond de ma mémoire,
Malgré tous nos malheurs qui marquent notre histoire,
Il y a du bonheur à se dire au revoir.
On va bientôt venir te conter à la porte,
Qu’il vaut mieux en finir que souffrir de la sorte,
Au bout de la douleur sans bruit et sans escorte,
S’endormir dans l’honneur dans ce vent qui m’emporte.
En parlant d’avenir et non pas de ta peine,
Tu sauras l’avertir avant que l’on me prenne,
Portée par ta douceur ta dignité sereine,
Que son père se meure et va quitter la scène.
Tinou 13-03-2010
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 14:24:28)
#93
Camarade Ravach’ conteur invétéré,
Avait sur notre monde un regard avisé,
De ses sources viennoises au gratin dauphiné,
Il voyageait pénard sans peur ni satiété.
Certains disaient de lui qu’il était anarchiste,
D’autres encore irrités plutôt un communiste,
Chacun savait pourtant que l’évadé nîmiste,
Faisait preuve avant tout d’un esprit humaniste.
Sa plume vive acérée nous remettait en place,
Lorsque par gourmandise on quittait notre trace,
Habile professeur il tenait bien sa classe,
Sans pour autant sévir et nous priver d’espace.
Il connaissait la vie fréquentait la bouteille,
Embaumait les fumoirs à nul autre pareil,
Les filles avaient pour lui les yeux qui s’émerveillent,
Jusqu’au bout de la nuit à tomber de sommeil.
Un jour il partira vers les lointains sommets,
Emportant vers le ciel sac à dos et piolet,
Parcourant les névés au rythme des jarrets,
Respirant un air pur dans le vent népalais.
Et bien si vous croisez ce fabuleux bonhomme,
Esthète plein d’humour et gouailleur en somme,
Vous saurez lui prouver que tel un métronome,
Il a su réunir vice et vertu de l’homme.
Tinou 22-04-2010
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 14:26:01)
#94
Belle épitaphe !
#95
Nietzsche a écrit :
Belle épitaphe !
Ce n'est pas vraiment le terme, je le trouve très vivant !
#96
ravachol a écrit :
Nietzsche a écrit :
Belle épitaphe !
On dirait du Fillon
ben tu te trompes !
#97
ravachol a écrit :
Nietzsche a écrit :
Belle épitaphe !
On dirait du Fillon
T'es pas flic !
#98
Sous un ciel bleu azur une brise légère,
L’ombrelle frissonnante abritant sa peau claire,
Une belle inconnue s’arrêtant au ruisseau,
Contemplait l’horizon dans les reflets de l’eau.
Elle était venue là tout prêt du grand lavoir,
Respirer la nature et recouvrer l’espoir,
Dans cet écrin si pur et la main sur le cœur,
Au chant du rossignol dans l’univers des fleurs.
La beauté de ses traits la douceur du regard,
Le teint si lisse et frais sans apprêt et sans fard,
Sa tunique blanche semée de rose et d’or,
Ne pouvaient qu’épouser ce sublime décor.
Reviendra t-elle un jour dans cet endroit rêvé,
Rencontrer la fauvette et lui dire ses pensées,
Au milieu d’écureuils de hérissons joyeux,
Humer les vraies senteurs et reposer ses yeux.
Tinou 18-03-2010
Dernière modification par TINOU54 (22/04/2010 14:28:35)