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LA JSA EN BALADE : LE MAROC

#1

Je m'en vais vous conter à travers ces quelques lignes, l'odyssée hardie, entreprise il y a quelques jours par d'impétueux voyageurs, que l'on peut aussi bien croiser dans les travées du stade du Roc, que dans les salles postérieures d'un bar à pu.es au fin fond de la jungle birmane .... Ainsi tout avait bien commencé, on connaissait la destination : l'aéroport de Bordeaux, puis accessoirement Agadir, citée balnéaire marocaine, parait-il ??? Connais pas. St Germain du Salembre, Ste Foy de Longas, Neuvic Gare, ouais, mais Agadir, si y a plus de 2 h d'autocar sans s'arréter dans un bar, ça me dit rien. On a déjà joué contre eux ??? C'est plus loin que Mézin ??? enfin bon, on avait amené ni crampons, ni beuchigues. Rien que du tourisme et de la culture !!! - L'aéroport de BX : 8 h 1/2 d'attente, puis embarquement dans une espèce de caravelle aussi vieille que bacot, mais mieux entretenue. - Le vol : Direction Agadir via, Budapest, Oslo, Barcelone, Londres ..... Et devant un voyage aussi long, nous n'avons pas perdu de temps pour nous abreuver, laissant même entrapercevoir ce que serait l'ambiance de la pérénigration : la modération !!! Bien sur ayant voyagé en toute discrétion, la petite troupe stationnée en queue d'appareil, est quasiment passée inaperçue à partir du deuxième rang. - L'arrivée, après 5 heures de vol, 150 000 litres de kérosène, 3 bouteilles de whisky, 1l de ricard consommés, et à jeun, nous sommes arrivés frais et dispo sur le tarmac. A peine repérés par les gardes. Là autant d'attente ( d'ailleurs les 3/4 du voyage ont été composés d'attente, au bar, en boite, .....). Puis un bus, nous ramène à l'hôtel avec la prise en otage du micro du GO par Bebert, qui a, très éméché, effectué une visite guidée nocturne de la ville, en même temps vu qu'il n'y voyait pas à 2 m .... A l'hôtel : Réunion avec un moniteur à l'accent très prononcé, qui nous annonce les recommandations importantes pour de bonnes chances de survie en milieu aride. Les heures d'ouvertures du bar et de la piscine. Vu la tête de Youkoukoune, la guenille, bacot et consort, un doute me traversa. Je crains qu'ils n'aient rien compris. Les bagages récupérés, un autre doute me traversa, je venais de réaliser que notre réputation devait nous avoir précedé, et ils voulaient soit séparer la troupe, soit nous perdre un par un , soit nous isoler. La prise de sentiers diamétralements opposés en était la preuve. Finalement, après l'ascension de 5 escaliers, la traversée de trois cours, l'emprunt de 6 couloirs, nous voilà en fin arrivés devant notre chambre à côté de celle des autres .... Là mon lit me happa, et je me réveillais plus tard. Une fois arrivé au p'tit déj', nous rejoignîmes, mon épouse et moi, une partie de la bande qui s'était levée aux aurores ( entre 10 h et 11 h). A peine installé, j'appris que certains avaient déjà été dans le night club proche, finir d'oublier les émotions du périple. Bien sur Bebert, la guenille se sont empressés de venir me rendre compte des frasques nocturnes de Youkoukoune lors de cette virée. Comme quoi, une jeune fille de bonne compagnie est venue proposer la bagatelle à Youkoukoune dans des termes un peu singuliers tels :" Tu veux niq.er ?!?!". Et notre ami de se défendre de ne pas être une machine et de devoir avoir des sentiments. Un droit de réponse s'impose. Les jalons étaient enfin posés, la semaine pouvait commencer. Tandis que les uns ou les autres vaquaient à leurs occupations, l'accès à la piscine était un peu comme la case départ au Monopoly, un passage obligé. Là une eau limpide comme celle d'une rivière à la sortie d'une conserverie nous attendait, un 20aine de degré et un ph à dissoudre un T Bone en 5 mn. Un avantage certain était à en tirer, des boutons plein le corps et des ongles récurés comme au tampon jex. Enfin la soirée tant attendue arrivait, apéro improvisé dans un patio, sous le guano de goéland, histoire de préparer le tube digestif aux cocktails locaux. Agadir, Ouarzazate, ... je croyais que c'étaient des noms de villes, et ben non des appellations de préparations alcoolisées !!! Une dizaine de décoctions se présentaient à nous, et comme un seul homme, on les a tous goutés, avec plus ou moins de dégâts !!!! .... Les journées se suivaient et ne se ressemblaient pas, visite du port de pêche, du souk, de hauts lieux de la restauration maghrébine, tel chez Saïd au N°20, ancien chef de chez Castel .... Où, au grand dam de la guenille, nous décidions de prendre rendez-vous pour un plateau de poissons fraichement péchés d'une 10 aine de jour. Là, une table digne des grands restaurants parisiens nous attendait. Langoustine, Homard, .... tout y était. Même La guenille qui se lavait 5 fois les mains au gel hydroalcoolique entre chaque prise de gambas y trouvait son compte. Des activités pléthoriques s'ouvraient à nous, balade épique en dromadaire avec un Youkoukoune enfourchant le dromadaire le plus méchant du sahel, essayant à chaque occasion de désarçonner son méhariste et mordre la fesse d'Arnaud S., Et de voir La guenille s'agrippant au peu de place que voulait bien lui laisser loulou sur la selle de fortune, aussi à l'aise ici que s'il devait réceptionner une chandelle sans aucune pression de l'adversaire, c'est dire. Et de la balade de visiter les plus belles décharges de la ville et un étang mélangé à de la soupline. Superbe !!! Pourtant Bacot nous avait prévenu auparavant, s'étant fait lui même piéger !!! Et la semaine passait aussi vite, qu'elle le pouvait, avec ses tablées remplies de moghrabi rosé et rouge petit pinard local de coupage qui n'a rien à envier à notre villageoise ou castelvin. Un délice avec des boudins ou autres saucissons qui faisaient tant défaut au palais de Bebert et de Loulou. Au détour d'une dune du petit désert, on a pu entendre gémir bacot, vautré dans le sable brulant, et moi de dompter un immense serpent trés venimeux .... Une petite randonnée à mobylette sans frein pour l'une, à dos d'âne pour l'autre. Aussi à t'on pu voir l'âne le plus malheureux du monde, une fois que loulou eut l'idée saugrenue d'enjamber la pauvre bête, on a pu ainsi, voir l'animal chanceler, effectuer trois pas de côté, chercher son souffle, puis l'équilibre avant de s'immobiliser enfoncé d'un bonne 20 aine de centimètres dans le sable, et c'est ainsi que les rotules vrillées vers l'interieur, l'animal souffre-douleur de son fardeau du jour posa, pour la postérité de nos appareils. Dieu seul sait de se qu'il est advenu du baudet, nul doute qu'il ne pourra plus jamais rien porter avec une colonne ainsi tordue .... Puis la huitaine se terminant, nous effectuions un dernier baroud d'honneur au bar avec la prise à cadence derraisonnée de cocktails à en donner le tournis au serveur, et assommer un pachyderme !!! Et comme le résuma si bien Bacot : " Youkoukoune !!! je me dirige droit vers un plomb !!!". Enfin tout pouvait se terminer. Nous rentrions plus fatigués qu'au départ, mais des souvenirs pleins la tête et les valises. De retour dans l'avion nos péripéties se racontaient par les autres voyageurs telles les aventures du reporter Tintin. Voilà, trés condensé, ce qu'il s'est réellement passé, là bas au Maroc !!! Nullement romancé. Merci Cécile. Et à bientôt les autres !!! Bisous Robert de LASOURCE a dit :"Oh ! les liqueurs sont bienvenues ! "

Dernière modification par Pizzaiolo (10/06/2010 09:18:30)

Il y a trois fléaux dans le monde : le cancer, le sida et les courses en travers !!!

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