Pour apporter plusieurs éléments de réponse à vos messages. Je vais essayer d’avoir des propos riches de sens en montrant par des exemples.
- Bien sûr, il faut adopter sa propre stratégie, mais quand on compare, on a le même modèle que tous les clubs déjà cité de grosse métropole (Marseille Vitrolles, Rouen, Nice, Strasbourg, Saint-Etienne et le LMR) et qui n’ont malheureusement pas eu des résultats probant sur le long terme.
- Le club est présent depuis longtemps en fédéral 3 oui, mais qu’elles sont les exigences d’un club de fédéral 3 ? L’équipe première s’entraîne que deux fois par semaine, ils n’y a pas plus de 300 personnes par match, il y a peu de sponsor. Les principales sources deux revenus sont celle des acteurs publics et non privé. Le secteur administratif est géré par des bénévoles passionnés. Ca reste une pratique purement loisir et amateur. Frédéric Alluin vient de quitter la présidence par manque de temps, car il ne pouvait suivre les exigences du club qui demande un investissement croissant. Cette année, le club a failli à ces obligations administratif est n’a pas pu faire les phases finales. Pour une montée, sereine, il faut que tous les éléments soient pris en compte.
- Le budget : il n’y a pas de mécène, le budget est d’1 million d’euros pour la fédéral 2. En comparaison Saint-Sulpice sur Lèze à un budget de 600 K euros pour jouer en fédérale 1. Saint Sulpice sur Lèze est dans un écosystème puissant mais aussi fortement concurrentiel et est actuellement quatrième de sa poule. J’aimerais bien savoir de combien de partenaires est composé le budget d’un million et pourrait ainsi voir la part de métropole dans le budget. Ceci est un bon indicateur pour mesurer l’engouement au tour du club. J’ai tendance avoir ca comme une entreprise si tu as un client qui pèse plus de 50 % de ton portefeuille, tu comprends que tu dois faire attention à ce client au risque de le perdre. La métropole met une grosse contribution, mais fixe les ambitions à savoir une montée en 5 ans. La métropole est gérée par des politiciens qui ne connaissent pas forcément bien le rugby et surtout qui font carrière. Ils établissent une politique en prenant en compte leurs ambitions personnelles. Pour rappel la métropole qui avait beaucoup aidé le LMR n’a pu rien faire pour comble déficit de 1,6 millions d’euros du LMR.
Autres remarque sur le budget : je suis formé à Marcq, j’y ai fait toute mon école de rugby. Marcq est une ville plus tôt bourgeoise ou les parents mettent leurs enfants au rugby pour les valeurs que le sport inculque, je pense que ce sont eux dont le club doit particulièrement prendre soin. Je parle en expérience beaucoup sont chef d’entreprise. Mon père m’a suivi dans ma passion et à intégrer l’équipe vétéran et donnait 15 000 euros au club en sponsoring à l’époque ou le club était en F2. Les parents sont les premières en contact avec le club. Ils peuvent s’investir que ce soit en supporters, bénévole ou encore en sponsoring. Si on ne commence pas par faire adhérer ces gens la, je ne vois pas comment on pourra faire venir d’autres personnes au stade. Cela fait partie de la création de l’identité d’un club. L’enjeu, c’est aussi de passer de 400 personnes dans le stade à 5 000 à chaque match qui est l’affluence moyenne d’un club de prod 2. La billetterie, c’est aussi une rentrée d’argent à prendre en compte dans la création d’un budget. Le revenu que ne ramène pas la billetterie, c’est de l’argent à aller chercher autrement, mais c’est compliqué d’aller convaincre des partenaires sans engouements donc l’un ne va pas sans l’autre.
Alors Vannes n’avait pas forcément la volonté de passer 10 ans en F1, mais forcer de constater que dans une région pas rugby au départ, c’est la troisième affluence de prod 2. Vannes n’est pas une très grande ville, mais à quand même réussi à faire un budget de 9 millions d’euros en 3 ans de prod 2 avec un budget de plus de 6,3 millions lors de sa première année. Pour comparer le LMR proposé un budget de 5 millions d’euros pour la monter en prod 2.
- La formation : je pense pouvoir en parler, car j’ai joué à Marcq, au LMR chez les jeunes et j’ai quitté la région pour un club pro. Donc je m’identifie parfaitement aux postes précédents.
Je vais essayer de donner des exemples. Dans ma génération à Marcq, il y avait :
• Christopher Tolofua qui à réussi
• Hugo Demoule, joueur passait par Lyon. Hugo a était champion de France en Crabos et finaliste en Reichel. Sélectionnait par France Universitaire, il a fini à Bourgoin est aujourd’hui ne peu plus jouer au Rugby.
• Giuliano decuzzi parti à Montauban à 15 ans son père à même déménagé et quitté son travail. Aujourd’hui, il ne joue plus.
• Baptiste Perrot, pôle France et Mautauban à du arrêté
• Je peu aussi cité Florian Letelier passait par La Rochelle et les équipe de France jeune jouait à Cognac jusque l’année dernière et a fini par privilégier sa carrière.
• Dans la génération 1997 à Marcq 2 joueurs sont partis à Toulouse. Baptiste Dufour joue en F3 désormais après avoir connu les espoirs, Alois Blanquart n’a pas percé. Dylan Penet à Lyon et équipe de France u16 joue en F2 et Louis Vanhoute ne joue plus.
• Pierre Potin jouait au Lou comme Bastien Lemoine ne joue plus. Bastien Lemoine n’a pas réussi.
• Marc Traisnel Toulouse ne joue plus.
Le problème de la région, c’est que les jeunes doivent partir tôt pour maximiser leurs chances d’être pro, mais c’est très élitiste. Quand on part à 16 ans, l’éducation n’est pas terminée et il est difficile d’être livré à soit même. De plus, il faut de la chance et ne pas se blesser. Beaucoup de joueurs que j’ai cités ont aussi étaient impacté dans leurs études car difficile de tout gérer avec en plus l’éloignement.
S’ils veulent partir et pensent pouvoir y arriver qu’ils fassent leurs expériences. Le club se montera toujours bien veillant et disposé à les faire revenir, mais qu’il ne néglige pas leurs études et qu’ils restent équilibrer.
Si le club n’est pas encore au niveau par rapport à leurs ambitions, il faut les laisser partir. Quand on prend Massy, ils perdent grand nombre de joueurs chaque année. En exemple récent Yacouba Camara, Sekou Macalou et judicael cancoriet tous moins de 25 ans sont internationaux. On peut aussi parler de Jordan Joseph (Racing) ou Pierre Henri azagoh (Stade Français) champion du monde U20. On peut citer gabriel ngandebe (MHR)
Interview intéressante dans le débat
https://www.lerugbynistere.fr/news/generation-abdoul-stade-francais-la-formidable-fabrique-massy-entretien-avec-pierre-henri-azagoh-champion-du-monde-u20-0311192229.php
Massy a une capacité à se renouveler sans recruter, car la formation est de très grande qualité. Pareil pour Vannes avec Arthur Covile (Stade Franias) et Nolann LE GARREC (Racing) tous les deux capitaines de l’équipe de France chez les jeunes. On peu classé Suresne dans le même catégorie ou beaucoup de joueurs partent au Racing ou au Stade francais. Suresne a deux tres bon résultat en F1.
Bref les jeunes qui partent ne vont pas forcément percer et pourraient revenir un jour. Rien ne doit être plus fort que le club. Un club ne sera jamais des individualités, mais un collectif. Ca doit être une montée en puissance globale.
Je ne vois que trois personnes ayant réussi devenir pro : Tolofua, Julien Delannoy (Pau) et Rémi Picquette (Vannes).
Pour ajouter juste un derniers élément sur la formation ce la ne se limite pas à Marcq tout les clubs pro ont un vivier via à un tissu important de club dans leurs régions. Donc l’assenions de Marcq ne se fera pas sans formation dans les autres un club. On ne peut pas espérer avoir un club en prod 2 avec seulement deux de F3 dans la région.
- Les joueurs de la région : Marcq a réussi à récupérer plusieurs joueurs du LMR qui ont permis d’accélérer son développement. Ces joueurs n’ont plus forcément la même envie et on d’autres projets à l’image de Constant Jutumus ou Antoine Pierre qui ont arrêté, mais qui ont joué pour le club. Guillaume Potelle a fait le choix de rester dans sa région et à repris ses études. Guillaume ne sera plus la en 2023 qui sera en mesure de le remplacer ? Alexndre Noé ne jouait pas beaucoup à Nice, pourra-t- il jouer en Pro d2 ? (Saison 18/19 : 9 matches 5 titulaires, avant deux ans en F2, et dernière saison avec le LMR 8 matches 1 titulaire source it’s rugby). De plus, il a un projet de création d’entreprise. Nino Maso avait un énorme potentiel certainement pour jouer en TOP 14, mais des blessures ainsi qu’une hygiène de vie douteuse l’on empêcher de viser plus haut. Pour avoir connu le monde pro, difficile à comprendre comment il est possible de faire 140 kg en s’entraînent deux fois par jour alors que c’est ton outil de travail et qu’une carrière ne dure pas.
Je tiens à relativiser, il y a deux bonnes choses notamment le retour de Valentin Boucherie de Rennes qui de plus est formé à marcq est investi dans l’école de rugby. C’est important pour que les jeunes puissent s’identifier à quelqu’un comme Valentin belle personne qui est un ami. Il faut voir que pour les jeunes les joueurs de l’équipe première sont des références comme Fred Bazaida est d’autres long étaient pour moi. C’est toujours la même chose l’amour du maillot, l’identité et la transmission. C’est un passage de témoin qui de génération en génération ou chaque génération apporte sa pierre dans la progression du club. C’est le charme d’un club et surtout dans un sport collectif.
Même chose pour Antoine Delaporte passé par Marcq et le LMR qui a jouait à Vannes et Chambery par la suite.
Ces deux joueurs sont très interagissant pour l’avenir, mais il faut être patient leur laisser le temps.