- La séparation totale entre les mondes amateurs et pro c'est l'acceptation de l'idée de franchise. - Cette acceptation serait une absurdité car elle confinerait le rugby dans l'étroitesse d'une pensée uniquement monétaire. Toutes les équipes engagées dans une telle aventure deviendraient les maillons d'un cirque, où l'esprit rugby aurait disparu. - Les causes des défaillances actuelles de l'équipe nationale, qui se trouvent dan l'évolution mal gérée et mal organisée de nos championnats pro et amateur, en sortiraient encore aggravées (pas de formation, pas de place pour les joueurs français sélectionnables, etc...) Bref toutes ces propositions qui visent à séparer de manières définitives les 2 mondes sont des pièges colossaux et dénotent un manque de recul sur l'analyse de la situation. La seule façon qui aurait pu convenir si vraiment on veut séparer les 2 rugby pro et amateur, c'est celle que j'avais présentée il y a quelques mois, dans laquelle les comités prendraient la place des clubs pro, et joueraient comme des sélections locales en pouvant intégrer à tout moment des joueurs nouveaux du même comité. Mais c'est aussi une autre culture du rugby pour laquelle les clubs ne sont sans doute pas prêt à envisager. D'où mon soutien à une formule qui (déjà exposée précédemment): - élargirait la prod2 de 16 à 24 pour intégrer les équipes structurées de fed1 dont le niveau doit s'élever rapidement. - consacrerait la fed1 en tant que division open, communicante entre les 2 rugby, comme cela existe dans tous les sports, et intégrant sur un nombre de journées de jeu plus important , soit 3*12, soit 4*12, soit 3*14.