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Et quid de Auch et son auchoton.
La différence entre aujourd'hui et hier? Hier personne ne connaissait Thomas Savare, aujourd'hui il a sa photo dans l'Equipe, va être assis dans les lôges du stade de France à côté des politiques et stars du show bizz, une carrière boostée en un après-midi.
tortueindomptable a écrit :La différence entre aujourd'hui et hier? Hier personne ne connaissait Thomas Savare, aujourd'hui il a sa photo dans l'Equipe, va être assis dans les lôges du stade de France à côté des politiques et stars du show bizz, une carrière boostée en un après-midi.
A 12 millions le boostage de carrière...
Ils vont pouvoir coller une puce à Bastareaud pour savoir s'il va pas trop souvent à Toulon ces temps-ci... ]:D
Faut pas avoir fait l'ENA pour comparer les retombées économiques à Paris et à Albi... Et si, à l'époque, il n'y avait personne pour sortir 300.000 € et renflouer Albi, c'est quand même pas la faute de la DNACG... et quid de Bourgoin si Kampf n'avait pas sortit les 500.000 € necessaires ???
Sans oublier tout le pognon qu'y avait englouti auparavant Martinet, le traiteur intraitable !
Dom77 a écrit :Ils vont pouvoir coller une puce à Bastareaud pour savoir s'il va pas trop souvent à Toulon ces temps-ci... ]:D
Le SF n'a pas eu une limitation de masse salariale ? Si oui, ils ont intérêt à "vendre" Bastareaud au RCT.
aiguille a écrit :tortueindomptable a écrit :La différence entre aujourd'hui et hier? Hier personne ne connaissait Thomas Savare, aujourd'hui il a sa photo dans l'Equipe, va être assis dans les lôges du stade de France à côté des politiques et stars du show bizz, une carrière boostée en un après-midi.
Et plus sûrement en remerciement un contrat juteux avec l'administration française pour Oberthur....
Dans les 12 millions se trouverait aussi un investisseur qui vient de se faire virer de l'OM (il s'agit de Veyrat, je crois), c'est la grande famille du sport qui se réunit.
Dom77 a écrit :Ils vont pouvoir coller une puce à Bastareaud pour savoir s'il va pas trop souvent à Toulon ces temps-ci... ]:D
Haha.. Ca ma bien fais rire !!
tortueindomptable a écrit :Dans les 12 millions se trouverait aussi un investisseur qui vient de se faire virer de l'OM (il s'agit de Veyrat, je crois), c'est la grande famille du sport qui se réunit.
C'est son frère .
A titre général, ns pouvons toujours être satisfait qu'un club soit sauvé, qu'il soit riche ou pauvre. Pour le SF, c'est Serge Kampf qui a initié le renflouage. C'est un homme riche, très riche mais qui donne selon coeur ... comme à Bourgoin. Il a demandé à son ami d'Oberthur de participer au tour de table. Il apparaît qu'il était très gourmand, le club pour son fils. Bon, il fait ce qu'il veut de son argent. A sa place, nous aurions sans doute fait pareil. C'est toujours plus facile de juger lorsque l'on est pas millionnaire. Maintenant j'attends d'en savoir un peu plus sur le tour de table. 9/10 millions ce n'est pas 12 M d'€.... à suivre
Bernard a écrit :olivier a écrit :Tant mieux pour la fédérale.
Pareil, maintenant à voir si le projet tiendra la route. "tiens mon fils, pour ton anniversaire je t'ai acheté un club de rugby, amuse toi bien"
Je caricature mais au vu de ce qu'on lit, çà ressemble un peu à ça.
Au foot Agnelli avait reçu la Juventus comme cadeau d'anniversaire (a 18 ans) et il s'en est occupe comme un dieu jusqu'a sa mort ....
C'est un scandale! Il passe devant la DNCG l'année dernière pour un trou d'1,2 million si je me souviens bien, on accepte les cautions fournies et on valide le budget pour cette année. Sporty fait faillite, et le SF se fait planter d'1,5 million. A la fin de l'année, il manque 6,5 millions pour équilibrer les compte. A ce niveau là, c'est plus de l'incompétence, c'est de la magouille (faux et usage de faux). Les beaux garçons, les maillots roses et les majorettes, un jour, ça lasse...
Avant de balancer sur les frères Veyrat, renseigne toi pour savoir qui ils sont et quelles sont leurs valeurs par rapport au rugby. A Montmélian, nous les connaissons bien et Dédé le père est un dirigeant très engagé et respecté de l'USM. Bon sang ne saurait mentir!
Quelques précisions sur la famille Veyrat et le lien avec le sport. paru dans un journal Marseillais "Il savait en arrivant que les fins de président de l’OM sont généralement tragiques. Marseille est toujours grecque. On ne meurt pas dans son lit à la Commanderie. Et on est (très bien) payé pour ça (dans les 70/80 k€ par mois, sans les primes et les avantages en nature pour ceux qui voudraient envoyer un CV). Ca fait partie du job. C’est pour ça aussi qu’on se permet de tirer sur l’ambulance, surtout quand c’est une berline allemande. Pas la peine de sortir les mouchoirs. En revanche, MLD et son Mazarin ont également profité de ce conseil de surveillance pour se débarrasser d’Antoine Veyrat, le directeur général de l’OM. Un départ également très brutal, et qui lui, cache vraisemblablement des enjeux bien plus importans que des problèmes de gouvernance d’un club de foot, fut-il l’OM. Car Antoine Veyrat, que MLD a congédié comme une bonne suisse, n’est pas n’importe qui. C’est le petit frère de Jacques Veyrat, celui dont RLD avait fait son « héritier spirituel ». Petit come back. Alors qu’il se savait très gravement malade et vraisemblablement condamné, RLD a consacré les dernières années de sa vie a prendre le contrôle total de son groupe familial, afin de pouvoir le transmettre à ses 3 enfants. Le groupe Louis-Dreyfus est une multinationale de plus de 30 milliards de chiffre d’affaires, présente dans plus de 50 pays, avec 10 000 collaborateurs et spécialisée dans le négoce, l’immobilier et l’énergie . Elle est détenue par RLD à 59% et à 41% par les autres actionnaires familiaux, cousins de RLD, tous héritiers de Léopold Louis-Dreyfus, le fondateur, qui créa le groupe à la fin du XIXe siècle. Avant sa mort, RLD s’était engagé à racheter les 41% de ses cousins en 2012. Si la date de cession avait été décidée, en revanche le prix de vente de ces 41% doit être fixée par un expert, en 2012. Un rachat qui de toute façon doit se monter à quelques milliards d’euros. Pour mener à bien cette opération, RLD avait donc décidé d’ en confier le manche à son plus fidéle collaborateur, Jacques Veyrat. Un quadra polytechnicien, qui lui a fait gagner un peu plus d’1 milliard d’euros en lui faisant investir dans les télécoms. Au début des années 2000, en pleine explosion de la bulle internet, Veyrat et RLD ont racheté à la casse des opérateurs télécoms et internet pour créer 9 télécom qu’ils ont, après l’avoir côté en bourse, très, très bien revendu à SFR. Du panache, de la créativité, du courage et du non conformisme. RLD s’est reconnu dans cet entrepreneur, qui a presque 20 ans de moins que lui. Surtout au moment où la vie s’en va. Jacques Veyrat en guerre avec Margarita Jacques Veyrat va donc devenir à la mort de RLD à la fois président de la holding qui couvre l’ensemble des filiales du groupe mais également un des « protecteurs » de Akira, une fondation basée au Liechtenstein et où sont logés les 59% du groupe dont ont hérité les 3 enfants de RLD. Cette fondation est dirigée, jusqu’à ce que les héritiers RLD atteignent tous leur majorité par des « protecteurs », ou trustees en anglais, qui forment une sorte de « régence ». A côté de Jacques Veyrat, siège un autre proche de RLD, le banquier star de Lazard Eric Maris (aujourd’hui associé de Jean-Marie Messier dans sa banque d’affaire). Le pouvoir est là. Pendant que Jacques Veyrat fait tourner la multinationale, avec une efficacité reconnue, il réfléchit avec Maris à la façon de trouver les quelques milliards pour pouvoir payer en 2012 les 41% des parts des autres actionnaires familiaux, selon la volonté de RLD. Et c’est à partir de ce moment là que les relations avec Margarita vont se dégrader. Elle qui ne s’est jamais intéressée ni de près, ni de loin aux affaires de son mari, commence à poser des questions. Avec ses pantalons léopards, ses manteaux en cuir rouge et ses petits chiens, elle fait un peu ovni dans les salles lambrissées où se tiennent les boards et autres executive comitees du groupe Louis-Dreyfus. Personne ne la calcule vraiment. Veyrat et Margarita s’opposent sur la façon de racheter les 41% des cousins. Lui est pour une entrée en bourse du groupe, elle préférerait vendre quelques filiales pour remonter du cash. Les actionnaires familiaux sont plutôt aussi pour la bourse. Ils pensent que leur participation sera mieux valorisée. Mais Margarita, en tant qu’actionnaire majoritaire a peur d’être diluée, voire d’être écartée par Veyrat qui est devenu un actionnaire du groupe, en ayant investit les quelques 100 millions d’euros gagnés lors de la vente de 9 Télcoms à SFR. La paranoïa gagne. Ca devient Dallas. Mais à la Suisse. Trés violent mais très feutré. Les P38 ont des silencieux. Les « trustees » partent les uns après les autres. Maris s’en va, remplacé par Antoine Frérot le DG de Véolia, qui part aussi quelques mois plus tard, officiellement quand Henri Proglio, le meilleur ami de Michel Vauzelle, quitte Véolia pour EDF et que Frérot devient PDG du géant mondial de l’environnement. Un autre banquier, très proche de la famille, David de Rotschild est également bien vite écarté par Margarita. Margarita 1 Veyrat 0 Et puis elle arrive enfin à faire partir Jacques Veyrat d’abord de la fondation Akira, considérant que son rôle de « trustee », c’est à dire de représentant de l’actionnaire est incompatible avec celui de dirigeant opérationnel du groupe. Dans un premier temps, Veyrat doit choisir entre trustee d’Akira et chairman de Louis-Dreyfus SAS. Puis Margarita lui fait choisir entre la porte et la porte. En avril dernier, Veyrat rend les armes, et annonce dans une interview aux Echos d’anthologie, en duo avec MLD qu’il va quitter le groupe. Mais pas tout de suite : « nous nous sommes mis d’accord , de façon non précise puisqu’aucune date n’est arrêtée, sur le fait que je vais quitter le groupe dans quelques mois », déclare Jacques Veyrat, sans doute plein d’amertume, dans cette interview du 5 avril. Officiellement pour « régler des opérations en cours« . En réalité pour dénouer sa participation dans le groupe, et se mettre d’accord avec MLD sur un prix de rachat de ses actions. Compte-tenu des très bons résultats du groupe ces deux dernières années, on évoque une somme autour de 300 millions d’euros. Un peu cher le pot de départ pour Margarita. La négo serait donc devenue extrêmement tendue. D’où l’humiliation d’hier après-midi avec le renvoi d’Antoine, le petit frère que Jacques avait placé à l’OM, histoire d’éviter que Dassier ne fasse n’importe quoi. Un job de DG de l’OM qu’Antoine accomplissait avec rigueur et sérieux, de l’avis de tous ceux qui l’ont croisé. Un type bien et sympa en plus. Une rareté dans cet univers. Ca ne méritait pas le coup de poignard d’hier. Pas grave pour Dassier, il s’en remettra, il en a vu d’autres. Sûrement beaucoup plus dur pour Antoine Veyrat. Un message en tout cas directement adressé à Jacques Veyrat. Il faut qu’il parte, maintenant et vite. Une triste fin entre la veuve de RLD et le fils spirituel. Et derrière tout ça beaucoup voient la main de l’ambitieux Vincent Labrune. Personne ne croit une seconde qu’il est là juste pour l’OM. Pas le genre à aller se fader les associations de supporters, les déjeuners chez Michel avec les élus locaux, et les afters au bar du Sofitel avec la presse locale. Il se murmure dans les couloirs feutrés du groupe Louis-Dreyfus qu’il pourrait viser haut, beaucoup plus haut. Cet ancien homme de communication et producteur télé n’a pas vraiment le profil pour diriger un groupe de 30 milliards de CA. Mais il a la confiance absolue de Margarita. Et ça, ça vaut beaucoup. « A nous deux Paris » comme disait Eugène de Rastignac."