Oui mais pragmatiquement, quand il n'y a pas de SASP et que l'équipe fédérale est portée par l'asso, on n'a pas les moyens de ventiler ce qui va d'un côté ou de l'autre.
Quand un club avec SASP ne publie pas ses bilans en janvier et qu'il est autorisé à reparir en juillet, il y a un problème aussi.
La transparence ça devrait être pour tout le monde.
Ce que je ne trouve pas normal, c'est que les conditions budgétaires sont appréciée au niveau du cumul Asso + SASP.
Il devrait y avoir 2 conditions d'équilibre :
- d'abord au niveau de la SASP parce que c'est au niveau de l'équipe première que le cercle infernal s'enclenche,
- ensuite au niveau du cumul parce que dans sa convention avec l'Asso, la SASP doit s'engager à la soutenir.
Avec le système actuel c'est forcément l'asso qui soutient la SASP, et en Fédérale 1 où la course à l'armement empêche de gagner de l'argent, ç'est forcément pomper l'asso.
Si la SASP connait un écoulement financier, elle dépose le bilan, on repart une division en dessous avec l'asso, et on n'a pas fait trop de mal au tissus économique local.
Mais là, on creuse un trou dans l'asso, et le jour où ça pête il n'y a plus rien à sauver.
Dans ma démonstration, Bourk n'est pas le coupable, mais l'exemple parfait de la victime de ce système. Sortir l'équipe pro dans une SASP suppose qu'il doit y avoir des investisseurs pour porter et financer un projet ambitieux, pour mettre l'argent qu'il faut pour achever ce projet, c'est à dire financer au bas mot 400 kE par an.
ça veut dire "on essaie la montée pendant x années, et si on n'y arrive pas on arrête les frais, on réduit la voilure et on rentre dans le rang.
L'asso peut toujours dire qu'elle a un intérêt à soutenir sa filiale, qui procure des débouchés sportifs aux jeunes en formation et donne une image au rugby local, mais à mment donné ça commence à coûer un peu cher.