19veve53 a écrit :
On voit le résultat sans chercher la cause ou les causes.
Depuis 1998, le rugby a évolué et nos dirigeants n'ont pas pris toutes les mesures pour endiguer les chutes de ces clubs.
Tout club est né d'une association loi 1901. Aujourdhui, beaucoup de nos clubs emploient des joueurs, des administratifs, des encadrants avec rémunérartion et tout ce qui s'en suit (Urssaf, TVA, taxes diverses..).
Est-il normal qu'une municipalité verse des subventions à cette association lorsqu'elle connait des problèmes de trésorerie ? Ancien commercant, quand j'ai eu des difficultés, je ne suis pas aller voir la mairie pour qu' elle me verse une subvention.. Un artisan, en nom propre n'emploie pas 50 employés, il choisit un autre statut fiscal.
Par contre, il me parait normal qu'une association sportive qui s'occupe de 20 à 200 gamins voir plus recoive des aides car elle a un rôle sociétal dans la cité.
Sauf erreur de ma part, aucun des postulants au poste de Président de la Fédé mets en avant ce problème car que ce soit de la F1 à la F2 voir F3, on constate des abus dans ces emplois salariés et oui il n'y a plus de valises comme autrefois !!!!
Le législateur a prévu plusieurs formes de sociétés; la SA à objet sportif, la SA sportive professionnelle qui protège l'association de son statut amateur.
Pourquoi nos dirigeants de club n'optent-ils pour ce style de société et pourquoi la Fédé ne les obligent-elles pas à évoluer vers celle-ci pour protéger nos gamins.
Toutefois, il a une solution pour ces clubs: augmenter les recettes. Faire passer la licence de nos gamins à des montant supérieurs à 500 €. Bon, je ne confirme pas le résultat..
Ci-joint lien d'une thèse de 2007d' Aurélie FUGAIRON (un peu long) mais qui donne une belle photographie du rugby amateur et des conséquences de la professionalisation de notre sport.
http://www.sciencespo-toulouse.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=2804
Très intéressant que cette intervention - Je ne souhaite pas tout ramener au cas de St.Nazaire mais néanmoins il me parait trop bien évocateur des situations de clubs.
Tous d'abord s'agissant des subventions municipales du SNRLA elles sont de 2 ordres:
- La première est dite "ordinaire": elle aide au développement de la formation et actions qu'il mène ds les quartiers et écoles, (les autres assos en bénéficient aussi)
- la seconde ( très élevées, parmi les aides de ce type, les plus élevée en Féd.1 sinon la plus élevée) est une convention triennale qui engage le club au respect de fourniture trimestrielle des paramètres de gestion. Elle est dite "club de haut niveau". La perçoivent ou l'ont perçue que les disciplines locales répondant aux critères fixés.
Le débat qui a agité le début de saison portait sur la suspension d'un versement d'argent public que la municipalité (garante des intérêts de ses administrés) a lié au retrait de la poule élite, jugée absurde, au regard de l'état des finances et au budget prévisionnel irrréaliste (basé sur du vent) de 1700 000 € qui avait été claironné.
Cette subvention court pour encore 1 an, sauf erreur.
S'agissant de son statut, j'ai dit regretté l'échec de la non formation d'une SASP pourtant tentée à maintes reprises, qui est à mes yeux plus appropriée à la professionalisation de la fédérale, à commencer par la sélection des candidats à la présidence.