SNR D'ABORD a écrit :
JY76 a écrit :
Maintenant aucune dette ne peut être ajoutée. Les dépenses occasionnées par le maintien des équipes de jeunes doivent être assumées a titre personnel ou par une nouvelle entité. Ou en est la création d'une nouvelle association pour la poursuite de la pratique du rugby a St Nazaire.
Même si la précision est dérisoire au regard de l'évènement, ce furent les 100 ans de pratique du rugby nazairien qui ont été fêtés en 2008 et non ceux d'un seul club. Plusieurs structures se sont succédées avant la dernière.
Ceci pour dire que la mort du SNRLA n'est pas celle du rugby local, tant les bonnes volontés en nombre sont suceptibles et capables de faire rebondir notre jeu. Fédé et Comité Territorial, Mairie, entreprises doivent mouiller leurs maillots !!!
J'ai critiqué les méthodes et agissement de la première citée, j'attends d'elle qu'elle me prouve mes erreurs d'appréciation pour revenir sur mes sentiments à son endroit. Quant à la Mairie et au milieux économique, je n'imagine pas une seule seconde qu'ils pourraient rester inactifs et laisser St.Nazaire sans rugby. Si le passé l'a fait vivre sous différentes appellations, un futur espéré proche devrait accoucher d'une nouvelle association, ne serait-ce que pour voir grandir nos petits rugbymen -
Je concluerais en indiquant que les administrateurs et dirigeants des passés dont je fais partie, qui ont fait les accessions depuis l'Honneur, F3, F2 jusqu'à F1, doivent savoir reconnaitre qu'ils ont fait leur temps et donc laisser leur place à d'autres.
En tant que voisin et ancien adversaire du SNR (que j’ai affronté de l’école de rugby jusqu’en senior), je connais l’importance de ce club pour sa ville et sa région. Avant la liquidation, j’ai préféré limiter mes interventions à de simples messages de soutien, mais avec sincérité. J’ai toujours pensé qu’il y a de la place pour tous dans la région et qu’il était inutile de se jalouser bêtement. Au contraire, l’exigence et l’investissement que certains clubs de la région mettent dans le développement du rugby profite à tous. Je pense notamment aux clubs de Vannes, Saint-Nazaire, Rennes, Trignac, Le Rheu…
Les bonnes volontés auront beaucoup de difficultés à reconstruire le rugby dans cette ville. Quelle sera leur crédibilité auprès des partenaires institutionnels et économiques ?
Dans ce genre de situation (il y a malheureusement trop d’exemples), il n’y a que deux options : celle du redressement ou celle de la liquidation.
Vannes, comme d’autres clubs (il y a un article dans le midol sur le PUC), a connu la même mésaventure avec une dette quasiment identique, juste après la montée en Fédérale 1. Les anciens ont repris les commandes du club. Le RCV a réduit la voilure financièrement et donc sportivement, la dette a été renégociée avec les créanciers et un appel à la générosité a été lancé (sous toutes ses formes). Certains amoureux du club ont prêté des sommes conséquentes.
Je suis plus fier du redressement que de la réussite sportive actuelle du club car c’est l’option la plus compliquée. Le PUC, que j’ai cité, est le parfait exemple.
La force d’un club est son histoire passée et future.