Sport et homophobie

Des footballeurs refusent de se transformer en Mon petit poney

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C'est la polémique, Victor, du weekend. La Ligue de Football Professionnel a mis en avant une journée de lutte contre l'homophobie. Le but était de faire porter aux joueurs professionnels des brassards et/ou maillots arc-en-ciel afin de montrer que le football est contre l'homophobie.

L'idée est bonne, le timing beaucoup moins et les réactions encore moins.

Des joueurs ont refusé, par conviction, de ne pas porter d'arc-en-ciel ce weekend. Apparemment, ils n'ont pas pu jouer. La ministre des sport a, bien entendu, demandé des sanctions.

Bon, reprenons. On veut obliger des homophobes à porter des marques contre l'homophobie. C'est un peu comme demander au Rassemblement National de faire un don à Touche pas à mon pote et de ne récolter que 2 euros. 

Quelqu'un qui est contre les homosexuel.le.s le restera, que ce soit par peur ou convictions religieuse ou politique. Les catholiques en premier, condamnent l'homosexualité, considérant que ce n'est pas naturel. Pourtant, parmi ces catholiques, on en retrouve certains qui aiment bien tripoter les zizis des petits garçons. Pour rappel, en France, on parle de 300 000 actes pédocriminels en 70 ans, soient 12 par jour. Et n'allez pas croire que dans les autres religions, c'est mieux. Le dictat de la pensée purifiée cache toujours des atrocités.

Bref, être homophobe, c'est avoir un esprit étriqué qui ne comprend pas ce que certains appellent la différence. Ok, parlons de différence. C'est quoi être différent ? C'est être hors norme, en dehors du défini. 

Mettez des enfants face à des transgenres, des Drag Queens. Ils ne vont pas juger, mais être curieux et poser des questions. Faites grandir ces mêmes enfants dans un environnement hostile à toute différence, ils reviendront des années après casser la gueule à ces mêmes personnes. 

Bref, je ne juge pas ces footballeurs qui n'ont pas porté de Mon petit poney ce weekend, je suis triste pour eux parce que la vie n'est intéressante que par la différence, car là où l'uniformisation soumet, la différence complète.