La Bretagne, ça vous gagne, ou plutôt, la Bretagne, ça gagne. Longtemps une “petite” terre du rugby, l'extrémité ouest de la France connait une embellie jamais vue auparavant. Sous le leadership de Vannes, premier club Breton à accéder à l'élite du rugby tricolore, d'autres clubs poussent derrière et pourraient mener au réveil de la terre des druides.
Vanne, d'ovni à terre de rugby
Même si les chances de maintient sont infimes, Vannes n'en a pas fini avec le Top 14. Ils reviendront, c'est sûr. Ce club se démarque par cette philosophie de ne jamais abandonné. Lorsqu'ils montent en Fédérale 1, on n'y croit pas trop, sauf eux. A l'époque, les projecteurs sont sur Saint Nazaire et Nantes. Vannes ne dit et continue à se construire.
Lorsque le club accède à la Pro D2, là encore, on y voit un ovni qui ne va pas rester bien longtemps. On croit plus en Nevers avec son mécène, ou encore Massy, Bourg-en-Bresse qui ont acquis de l'expérience et pouvaient prétendre à être les bastions de demain. Sauf que Vannes fait encore le job pour atteindre pratiquement dix ans après le Top 14.
Les vannes sont ouvertes
Malgré tout, la réussite Vannetaise fait des émules. Rennes, qui a longtemps été un club de Fédérale 2, passe un cap. Une première montée en troisième division, visiblement pas convaincante, mais qui a permis de structurer le club et d'y retourner un an plus tard sans tergiverser.
Un peu plus au sud, Nantes et ses tourments financiers successifs. Installé en Nationale 2, la quatrième division, le club trouve enfin de la stabilité et peut croire au grand rêve que lui a “piqué” le voisin Vannetais.
On repart vers l'ouest pour retrouver le XV du Corsaire de Saint Malo. Saint Malo, ça rime avec bâteau au départ. Sauf que le pensionnaire de Fédérale 2 pourrait replacer un club en Fédérale 1 d'ici quelques jours. Ils ont étrillé le PUC, ancien pensionnaire de Fédérale 1 (43-21) et vont se rendre à Paris avec la ferme intention de valider leur billet pour l'étage supérieur. A noter que le Rheu dans la même poule s'est qualifé pour la phase finale, poule dans laquelle Auray était aussi invité mais qui n'a pas réussi à se maintenir.
En Fédérale 3, la poule 14 était carrément Bretonne. Les Sables d'Olonne ont validé leur accession en Fédérale 2, mais des certains clubs commencent à monter en puissance comme Plouzané.
Dans cette poule on retrouve deux clubs que nous connsaissions depuis la création de RF : Trignac et Saint Sébastien Basse Goulaine, qui étaient à l'époque, avec le Rheu, des noms Bretons qui animaient à eux seuls la Fédérale 3.
Le rugby Breton a bien grandi et a définitivement installé son rugby sur l'échiquier national.