Florian Grill nommé président de la FFR

A nouveau le 49.3 en action

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N'ayant pu passer par les urnes, ça lui a cassé les burnes. Florian Grill a donc décidé de passer par les voies du bitume pour enfin obtenir le graal, ou plutôt le Griil et prendre le trône fédéral avec ses fidèles vassaux qui espèrent donc retrouver le chemin de la cave de Marcoussis.

Celui que l'on surnomme Iznogoud dans les milieux autorisés, aurait tracé sa route, à l'instar du petit caporal et sa route Napoléon. Notre conquérant, inspiré, décida de sa reconquête à travers la route des Buffalo Grill.

Tout d'abord, il se mit en tête d'avoir la tête d'Alexandre Martinez. Florian, n'étant pas très fort pour retenir les noms, sauta de joie lorsqu'il entendit que Martinez avait quitté son poste. Se précipitant à la fédération pour prendre le bureau, il fut arrêté par un barrage cégétiste aux alentours de Montpellier, club dans lequel il essaye désespérément de se séparer de ses parts de peur d'être accusé de corruption passive une fois élu.

Bref, après avoir entonné le classique : "barrez-vous cons de mimes", il fut interpellé par les syndicalistes qui lui demandèrent s'il savait pour Martinez. Bien sûr, il répondit : "Qu'est-ce que tu crois que je suis en train de faire, je viens récupérer la place !" 

Sur ce, le syndicaliste lui demanda : "Super, camarade, et tu fais quoi ? T'es ouvrier dans quelle usine ?"

"Ouvrier, moi ? Je suis patron d'une grosse boite de com !" La suite fut moins drôle pour l'élu. Accumulant le retard, il fut accueilli à la Plagne, partenaire de la ligue Aura pour faire des teambuildings sur les démissions de secrétaires généraux, par le président Thierry Tonnelier lui-même.

"Toto, Martinez s'est barré comme Louis croix vé bâton !" assura Florian.

"Oh ben ça alors" répondit Thierry "toto" Tonnelier.

"Et je vais récupérer Marcoussis" envoya Florian.

"Oh ben alors" enchaina Thierry "toto" Tonnelier (oui, je sais, quand on l'appelle Toto l'orateur, c'est ironique).

Ne pouvant pas dormir, Florian reprit la route après un bon génépi arrangé.

Arrive la Bourgogne et son président, Jean-François Contant.

"Jeff, c'est Florian, Martinez s'est barré, tu viens avec moi ? On va récupérer Marcoussis" gueula Florian.

"Je suis content", rétorqua Jeff.

"Nan mais je sais que t'es Contant, mais tu viens ou pas" demande avec insistance Florian.

"Non, je suis en train de fracturer les bureaux pour faire croire que c'est Laporte qui l'a fait" assura Jeff.

"Ça ne sert plus à rien, il est plus président, putain t'es toujours en décalage horaire toi, à croire que t'as bossé à la SNCF", dit Florian.

Cinq heures du mat', Florian a des frissons, il claque des dents et monte à Paris. Après 7 heures de route, il met la radio et entend : "Sophie Binet succède à Philippe Martinez à la tête de la CGT".

Un ange passa, passa encore et repassa tellement que la chemise du futur élu de la FFR n'avait plus un pli. 

Moralité de l'histoire

Malgré les bons soins de sa bonne fortune,

Il reste le représentant de la lose des urnes,

À vouloir des élections en 6 semaines,

Petit lapin, un peu trop, se promène,

Et quand Ovale Ensemble masque son projet,

Notre Bernard, l'ermite, distribue les jerseys.

Joyeux premier avril à tou.te.s