Laporte flingue, Grill en a Marc

Du rififi à Rugbyland

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Mais y connaît pas Bernie ce mec. Y va avoir un réveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter qu'le sang coule mais maint'nant c'est fini ! Je vais l'travailler en férocité ! L'faire marcher à coup d'latte, à ma pogne je veux l'voir ! Et j'vous promets qui demandera pardon ! Et au garde-à-vous !

Bernard Laporte a donc sorti la sulfateuse envers Ovale Ensemble et son représentant. Bon, ce n'était pas vraiment utile, mais ça fait réagir sur les réseaux sociaux.

De son côté, Ovale Ensemble se la joue la bave du Bernie qui n'atteint pas la blanche colombe, on laisse nos soutiens s'en occuper.

On attendait Benazzi, Le rugby pro. Et bien non. C'est le petit Duzan qui s'en charge. Bravo Marco, par ton intervention, tu viens de donner du crédit à RF à qui l'on reprochait d'être soutien du vilain Laporte. 

Bon, rappelons qui est Marc Duzan : c'est le fils à Jo, pardon, le fils à Georges, celui qui a géré le rugby amateur pendant des années sous l'ère Camou. Celui que l'on peut considérer comme le premier responsable de l'élection de Laporte en 2016.

Et oui, Georges Duzan, c'était le Bernard Blier dans un idiot à Paris : C'est pourquoi, mes amis, si vous avez des revendications à formuler, vous m'adressez une note écrite et j'la fous au panier, et on n'en parle plus. Nous sommes bien d'accord ?

Suppression de plusieurs milliers de matches par saison, augmentation des contraintes pour les clubs, calendriers mal faits, sans compter la crise des licences en 2011 lorsque tout le monde était parti en Nouvelle-Zélande et qu'il n'y a fait plus personne pour signer le papelard.

Donc papa a fait ses valoches le 3 décembre 2016 et depuis, ce n'est pas resté sans conséquence pour l'éditorialiste du vert. 

Et je vois d'ici peu dans les commentaires, le retour de mes meilleurs copains (ceux que je n'ai pas encore bloqué), venir m'expliquer mon parti pris, mon manque d'objectivité, comme si j'étais le seul dans ce cas. 

Mais la question demeure ?

Bernard est-il dans le vrai lorsqu'il parle de son bilan pour l'équipe nationale

Bien sur que je vais dire oui, les faits sont là ; même si certains essayeront de nous expliquer que cela a été travaillé avant. Que nenni, diantre bleu !

Jusqu'en 2016, nous sommes restés sur le même système : 3 pelés, un tondu, pour encadrer l'équipe de France et surtout une belle grosse ambiance de merde, puisque si tu faisais une connerie sur le terrain, t'étais au ban et même plus sur le banc. 

Bref, pour faire court. Les générations précédentes étaient aussi performantes, l'encadrement, beaucoup moins. Si vous pensez le contraire, allez expliquer ça aux Guirado, Trinh-Duc et consort. Le fait aussi que l'on ait supprimé le pôle espoir et que les jeunes jouent dans leur club. Et puis enfin, on a mis de l'encadrement et des moyens. 

Bref, on a dépensé de l'argent pour y arriver. En gros, on a dépensé beaucoup moins dans les bonnes bouteilles et beaucoup plus dans les vieux pots pour faire une très bonne confiture.