Cette année a vu l'augmentation des forfaits notamment en Fédérale 3 et dans les réserves tout en maintenant un niveau assez élevé chez lez jeunes.
Ce qu'il faut comprendre, c'est l'effet papillon du forfait. Au delà du fait que cela met en péril l'équipe qui commet le forfait, cela a aussi une conséquence pour les autres équipes, qui jouent moins et donc perdent la motivation des joueurs.
Lorsque l'on a décidé de supprimer les Belascain, c'était le principal défaut. Des équipes qui jouaient le jeu se retrouvaient avec peu d'effectifs car les forfaits s'empilaient les dimanches de matches.
Le forfait doit être quelque chose d'exceptionnel et était sanctionné de 2 points par forfait au classement. Cette sanction disparait alors qu'elle est essentielle puisqu'elle pénalise l'équipe. En la supprimant, on permet aux clubs de choisir leurs matches. Imaginons 3 équipes qui luttent pour la même place. L'une d'elle doit jouer contre le leader, les deux autres entre elles puis contre cette équipe. Tu fais forfait contre le leader, tu gères ton effectif avec un weekend de récupération en plus et tu déséquilibres le championnat. Pire, le leader qui a des poursuivants se retrouve avec des points faciles.
Pendant le congrès, Bernard Laporte a cité Lamartine : la critique est la puissance des impuissants. Bon ben, moi aussi, je vais citer la Martine : quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup.