Je dois l'avouer, je ne suis pas enchanté par le Pass Sanitaire. L'idée est mauvaise dés le départ car elle va pénaliser, encore une fois, les mêmes secteurs qui encaissent depuis 18 mois. Le sport se prend de plein fouet les mauvaises décisions alors que si l'on avait fait le nécessaire et bien communiqué, le sport aurait pu se refaire une santé en actant les bienfaits et donc des bénéfices pour combattre la maladie. D'autre part, on met un boulet au sport, alors que l'école, selon le ministère de l'éducation nationale, ne verra pas le pass sanitaire imposé. Double discours, des actions plutôt sanctions sur les mêmes pans de l'économie ne vont pas arranger les choses.
Il ne s'agit pas là de refaire le procès des antivax ou des provax car dans cette baisse, c'est la contrainte qui est le vecteur.
Au fur et à mesure, on nous a enlevé nos efforts, puis notre motivation. Et ce qu'il se passe aujourd'hui n'est que la suite logique d'une politique sanitaire complètement à côté de la plaque depuis le début. Les premiers chiffres commencent à tomber et les pertes de licenciés peuvent aller jusqu'à 40% des effectifs dans le secteur associatif. Tout ça pour quoi ? Pour obliger ceux qui ne veulent pas se vacciner à le faire.
Et pourtant, le sport collectif Français, ce sont 3 titres (Hand x 2, Volley), deux médailles d'argent (basket et rugby), et une de bronze (basket). Nous savons que les bons résultats permettent de capitaliser l'année suivante et faire gonfler les effectifs. Sauf que là, on se tire une balle dans le pied.
Il faut donc montrer un QR code avec une pièce d'identité, tes 3 derniers bulletins de salaire, le résultat d'une coloscopie de moins de 6 mois, un poster de Serge Simon sans ses bagues, et dire prout prout dans la radio de monsieur le policier sans postillonner sinon t'es en soixantaine. Oui, la quarantaine n'existe plus, car avec le temps qu'on perd, on recommencera à déconner quand on sera vieux.
Bref, on n'est pas sorti de l'auberge.
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