C'est bien connu, quand tu es à la rue, c'est la que viennent les bonnes grosses idées pour te sortir de la galère. C'est donc ce qui est arrivé à Didier Pitcho qui voit son club se rapprocher de la Nationale. Et donc pour se maintenir, il propose une pro D2 à 18 clubs. Cette proposition est surement supportée par les clubs du bas de classement qui y voient une solution pour rester au deuxième échelon national.
Poule de 18 : on joue jusqu'à l'été
Si ça se produit, on a déjà un souci. On met qui en Nationale pour remplacer les deux promus ? Je propose les 2 plus gros budgets de Fédérale 1 puisque de toute façon, le sportif tout le monde s'en fout depuis que Thierry Murie est parti. En effet, tout le monde lève la main pour jouer le plus haut possible aujourd'hui.
Les équipes de Nationale sont persuadées qu'elles mettraient 30 pions à toutes les équipes de Fédérale 1 et qu'elles sont prêtes à monter en pro D2.
Ensuite, on nous bassine depuis des années avec la sécurité des joueurs. On vous rappelle un peu comment cela se passe chez les pros. Après les premiers blocs, les infirmeries sont pleines et on va recruter dans les niveaux inférieurs. Sauf qu'à partir de la Fédérale 1, on ne peut plus faire ça. Pire, la Nationale le fait alors que règlementairement, elle n'a pas le droit.
34 matches, 4 de plus. Le calendrier n'étant pas extensible, si l'on veut terminer autour de la mi-mai pour avoir des phases finales, ça fait commencer le championnat mi juillet. Si l'on fait des blocs de 5 matches, il faut rajouter 7 weekends de repos. On est donc à 41 semaines sur la saison.
De début septembre au 15 mai, il y a 37 semaines, il faut donc rajouter un mois. Sachant que la pro D2 ne joue pas la deuxième quinzaine de décembre, il faut rajouter 2 semaines, donc 43 semaines. Cela fait terminer la phase préliminaire le 25 juin.
La seule vraie réforme : 2 poules de 12 en pro D2
Pourquoi nous défendons cette idée. D'abord parce qu'elle permettrait de promouvoir 6 ou 8 clubs de Nationale en pro d2. Sur les 8 premiers, 7 ont connu la pro D2 dans ces 15 dernières années.
Effectivement, cela fait 8 matches en moins, mais 22 semaines + 4 weekends de repos, ça permet d'envisager une phase finale originale et médiatique.
Alors il y a ceux qui disent que ce n'est pas visible avec plusieurs poules. Ce sont surement les mêmes qui regardent la coupe d'Europe, la coupe du monde voire même les divisions fédérales. Tous des championnats cot cot codec.
L'autre argument, c'est le partage du gâteau audio-visuel. Là encore, on parle de quoi ? 700 000 euros par club pour 8 clubs en plus par saison, soient 5,6 millions d'euros. Ces mêmes droits ont augmenté de 17% lors de la dernière attribution pour la période 2023/2026, passant de 97 millions à 113 millions par an.
Reste les pertes de recettes de match. Sur un budget, cela représente 9% des recettes en moyenne, très loin derrière le sponsoring qui représente 50% des revenus et les versements LNR qui sont à 25%. Là encore, un accompagnement peut rapidement profiter aux clubs. Il faut savoir qu'en 10 ans, les budgets de pro D2 ont augmenté de 53%, ce qui prouve que le produit Pro D2 peut avoir des solutions.