Article publié en mai 2020 sur le Top 12.
Nous sommes en 2025, la France a retrouvé des couleurs en etant le deuxième pays de l'hémisphère nord à devenir champion du monde face aux All Blacks deux ans auparavant. Bernard Laporte est président de World Rugby, ayant réussi l'harmonisation des calendriers au niveau mondial, non sans répercussion sur l'organisation du rugby national. Un ancien Vice-président et dissident en 2019 a été porté par les clubs et est devenu président de la Fédération Française de Rugby avec de nouvelles réformes qui ont permis d'apaiser les inquiétudes.
Il a fallu, en concertation avec la LNR revoir l'organisation des championnats professionnels. Calqués sur l'année civile, ces championnats ont su repenser leurs structures car en plus de l'impératif calendaire mondial, une étude médicale a révélé que les joueurs ne pouvaient plus encaisser autant de matches sans conséquences sur leur santé. C'est ainsi que le Top 14 est devenu le Top 12 et ne comportera plus qu'une promotion et rétrogradation. Cela a eu des conséquences sur le reste de la pyramide dont nous vous reparlerons.
Le format de la phase finale est resté identique. Ainsi, Montpellier et le LOU, tenant du titre ont terminé aux deux premières places. Derrière, Toulouse, Clermont, Le Racing 92 et la Rochelle se sont qualifiés avec une certaine récurrence depuis quelques saisons. En finale, Montpellier a remporté son premier titre devant Toulouse, rompant ainsi avec la malédiction de presque 15 ans de finales perdues pour les Héraultais. Après une saison difficile, Nevers pour une première dans l'élite est rétrogradé en pro 24.
Au niveau international, sous la houlette du nouveau sélectionneur, Christophe Urios, la France termine deuxième du tournoi derrière l'Irlande avec néanmoins un succès dans l'antre de Twickenham sur le score de 43-31 qui n'est pas sans rappeler un jour d'automne 1999 à Cardiff !