tof18 a écrit :

chouchou58 a écrit :

tof18 a écrit :

Sauf qu'a un moment on sait qu'on va pousser la mélé à 7 pendant 10 min.

Je ne comprend pas la titularisation de Seneca!! Pour le reste très belle équipe et très gros banc

Et bien il faut croire que le Manager de l'USON a conscience que Jordan Sénéca présente, possède, affirme des qualités intrinsèques de jeu, et dans la vie collective des Azur & Or. M. Péméja cherche, souvent, à faire preuve de bienveillance pour les hommes qui constituent son groupe en ayant en tête que la sanction pour la sanction implique un impact individuel mais,  par porosité, sur le liant collectif. 

On en reparle demain?...

 

je suis d'accord avec toi et ne remet absolument pas en cause la valeur intrinsèque de Seneca. Je lis ci et là que Montauban vient le couteau entre les dents, qu'il vont nous offrir un match extrèmement virile et qu'il ne faudra pas rentrer dans leur jeu. Et s'il y a bien un joueur à Nevers qu'ils vont arriver à faire dégoupiller c'est Seneca.

Le rugby est un sport virile, le combat et l'engagement physique en sont les moteurs principaux, pas de soucis la dessus, mais le plus important pour jouer au rugby c'est tout de même de se servir de la masse gélatineuse qu'on a entre les 2 oreilles. Ces déblayages de malades qu'il nous fait par deux fois, devant l'arbitre, alors que nous ne sommes pas en danger et qu'il joue depuis à peine 20 min, donc encore frais, pour moi sont des fautes professionnelles. Car notamnent à Brive il nous tue le match, et sacage le boulot de ses 22 compères.

J'espère que tu as raison et que cette semaine, il aura pu mesurer les conséquences de son acte, mais si je me souviens bien, La Rochelle n'en voulait plus à cause de çà.

Je trouve déjà Pemeja très fort mais s'il arrive à nous canaliser Seneca, il faudra lui édifier une statue à l'entrée du stade.

100% d accord.

J ajouterais cependant que sa canalisation passe justement par sa titularisation de ce soir. Et c'est en ça que X Pemeja est un grand manager. Il fait d une pierre 2 coups. Car faut bien se dire que la 1ere 1ère ligne endosse le travail de sappe que la 2ème 1ere ligne devra bonifier...

Et qui mettre d autre à gauche à part Curie, sachant que nos 2 droitiers restant sont polyvalents ???

Seneca a ce profil de chien fou, il use les défenses. Lolohea use les defenses par ses attaques au près sur passe droite ou au cordeau.

Quand tu les remplaces par Curie et roelofse tu mets moins de vitesse mais plus de poids et tu inverses la poussée en mêlées... Tu passes d un droitier fort à un gaucher fort. Ça calme si tu n as pas le répondant en face.

On verra si le jeu après la 60eme valide cette hypothèse.

Pro D2 – 11e journée
Nevers – Montauban, 22-19
Sortis du piège !

SERMOISE-SUR-LOIRE – Vendredi 9 novembre, 20 h – Stade du Pré-Fleuri. Nevers bat Montauban, 22-19 (12-9). Points-terrain : 4-1. Évolution du score : 3-0 ; 3-3 ; 6-3 ; 6-6 ; 9-6 ; 9-9 ; 12-9 ; 12-12 ; 15-12 ; 20-12 ; 22-12 ; 22-17 ; 22-19.
Arbitre : Hervé Lasausa Lespy Labaylette. Juges de touche 1, Mathieu Delpy ; de touche 2, Baptiste Abel Coindoz ; d’en-but 1, Christian Grégoire ; d’en-but 2, Yannick Thébault. Arbitre 4 : Christophe Apparicio. Arbitre 5 : Damien Dauvissat.
Temps frais, pelouse en excellent état, éclairage parfait. 7.203 spectateurs.

Pour Nevers : 1 essai Fraser (59e’) ; 1 transformation et 5 pénalités (6e’, 12e’, 18e’, 38e’, 58e’) Henry. Carton jaune : Genevois (29e’).

Pour Montauban : 1 essai Rochier (71e’) ; 1 transformation et 4 pénalités (7e’, 15e’, 36e’, 45e’) Bosviel. Carton jaune : Rochier (57e’).

Nevers : 15. Le Gal ; 14. Raisuqe, 13. Naqiri, 12. Bolakoro, 11. Bonvalot ; 10. Henry, 9. Faleali’i (21. Urruty, 72e’) ; 7. Cotte (20. Fraser, 52e’), 8. Fabrègue (cap.), 6. Gibouin (16. Elliot, 33e’-40e’ ; 19. Bastide, 61e’) ; 5. Toleafoa (18. Bradshaw, 63e’), 4. Ceyte ; 3. Loloea (23. Roeloefse, 45e’), 2. Genevois (16. Elliot, 40e’-75e’), 1. Sénéca (17. Curie, 45e’). Non utilisé : 22. Derrieux. Manager Xavier Péméja ; entraîneur des avants Sébastien Fouassier, entraîneur des arrières Guillaume Jan.

Montauban : 15. Bosviel ; 14. Desbois (21. Luatua, 49e’), 13. Mathy (20. Lilomaïava, 50e’), 12. Florent Domenech, 11. Sayerse ; 10. Fortunel (13. Mathy, 63e’), 9. Briscadieu (22. Chaput, 52e’) ; 7. Dimitri Vaotoa (6. Haddon, 69e’), 8. Amédée Domenech (cap.) (2. Van der Westhuizen, 63e’-67e’ ; 5. Dry, 80e’), 6. Haddon (19. Muñoz, 58e’-68e’) ; 5. Dry (18. Esclauze, 61e’), 4. Sergueev ; 3. Christopher Vaotoa (23. Facundo, 53e’), 2. Van der Westhuizen (16. Rochier, 53e’), 1. Vanaï (17. Agnesi, 53e’). Entraîneur des avants Pierre-Philippe Lafond, entraîneur des arrières Jean-Frédéric Dubois.

Nevers redoutait Montauban. Finalistes il y a deux saisons, demi-finalistes lors du précédent exercice, les Montalbanais ne pouvaient pas être tombés si bas sans trouver désormais les ressources d’une remontada dont le Pré-Fleuri aurait pu être le théâtre. Mais, héroïques parfois, les Jaunets ont fini par s’extraire d’un guêpier bien préparé par une formation venue en Nivernais comme l’aurait fait un commando. Le XV azur et or se forge une expérience tout en conservant une place parmi les meilleurs de Pro D2.

Duel de botteurs
Dès l’entame, les Sapiacains montrèrent qu’ils étaient prêts à livrer une lutte farouche aux Jaunets. Et si le pied gauche de Zack Henry, fut le premier à solliciter le tableau lumineux, le droit de Jérôme Bosviel lui répondit dans la foulée. Le duel à distance entre les deux bombardiers, se poursuivit jusqu’à la pause, le local trouvant trois fois la cible en autant de tentatives, le visiteur n’échouant qu’à une reprise sur quatre, et encore, sa frappe de plus de 50 m envoyant le cuir sous la barre !
Si les artificiers s’occupèrent à meubler leurs statistiques, les deux packs se causaient du pays à chaque affrontement. La tactique des joueurs du Tarn-et-Garonne consistant à contester tous les ballons joués au sol par les Nivernais freina inlassablement le rythme que ces derniers auraient aimé donné à la rencontre.
Dès qu’ils furent un de plus, après le carton jaune adressé à Jean-Philippe Genevois, Amédée Domenech et ses hommes pensèrent même profiter de l’aubaine avant le changement de côté. Mais les Neversois, s’arc-boutant sur leur ligne, dégoutèrent l’appétence visiteuse.

Sapiac ou ça casse
Le pied droit de Bosviel ramena bien l’équilibre, peu après la reprise, mais les Sapiacains finirent par craquer sous les assauts de Nivernais survoltés pour passer. Le talonneur remplaçant Jordan Rochier fut convié à se reposer dix minutes, payant les pots cassés d’une équipe limite dans le domaine de la discipline, quand une chandelle de Thomas Fortunel se transforma en contre-attaque sous le talent de Zack Henry. L’Anglais de Nevers franchit la ligne d’avantage puis adressa un coup de pied à suivre que Jason Fraser maîtrisa mieux que Sergei Sergueev pour être le plus prompt à aplatir. En coin, Henry ne trembla pas et resta à 100 %.

Une mêlée gagnée
Plus expérimentés dans l’épreuve de force, les Montalbanais réussirent à revenir de 22-12 à 22-19, à dix minutes de la fin, une percée de l’ailier Pierre Sayerse trouvant sa conclusion dans l’essai en coin de Rochier… transformé par Bosviel.
Galvanisés par ce retour et par l’éventualité de décrocher un premier succès loin de Sapiac, les gars de Montauban, renforcés par l’ancien Usoniste Pierrick Esclauze, investirent la moitié de terrain neversoise. Mais alors qu’ils avaient, jusque là, dominé dans le secteur de la mêlée ordonnée, ils furent contrés, à la 77e’, par un effort collectif de Nivernais sublimés par la victoire qui se profilait.
Une dernière possession des Montalbanais, à la sirène, fit passer un ultime frisson dans les travées du Pré-Fleuri mais la défense des Jaunets réduisit à néant cette balle de match.

Ovalien Dupré

Velours a écrit :

Exactement comme la réception d'Oyo, c'est le genre de match qu'on aurait perdu l'an dernier.

Un Zack Henry de feu et une défense très solide. Par contre depuis le bloc 2 on vaut plus un pichet de cidre en mélée alors que sur le papier ca cause.

Très belle équipe de Montauban qui est venue faire le meme match que l'an dernier (que l'on avait perdu de 2 points...). Comme Massy après les avoir vu chez nous, je me demande ce qu'ils font en bas du classement.

Tt à fait d'accord; c'est un point à travailler et surtout une piste à bien gérer pour le recrutement.

En séries inférieures :

COSNE 15 - LUSSAULT 0

Velours a écrit :

Dans les tontons de vendredi, il y a un superbe reportage sur Zack Guildford. AU delà du joueur exceptionnel qu'il a été (et qu'il sera j'espère redevenu bientot) c'est avant tout un homme pour qui j'ai un profonds respect.

Gagner un titre de champion du monde c'est peanuts à coté de ce qu'il a fait pour revenir de l'alcoolisme et au niveau où il est.

Je vous invite à regarder ce reportage si vous le pouvez. J'espère qu'il sera diffusé en accès gratuit tellement il est poignant. Tout ca pour dire qu'il est passé de star à plus rien et qu'il en est revenu par la force du mental et du travail. Il a réussi à passer du statut de "déchet" à celui de modele (c'est en tout état de cause le cas pour moi) et son combat doit etre celui de nombreux sportifs. Cet homme est un grand joueur mais il est encore plus un grand homme.

Tous ceux qui auront la blague (bonne ou mauvaise) facile vis à vis de son alcoolisme seront les premiers surpris qu'on ne leur tende pas la main si un jour ils tombent sur le trottoir.

Son vécu et sa façon de revenir à la lumière devraient en inspirer plus d'un...

 main attention, Il le dit lui même les démons ne sont pas loin, il veux rester du côté du bon Zack et revenir en top 14 avec, il le souhaite Nevers dans 1, 2 ans.

Velours a écrit :

Dans les tontons de vendredi, il y a un superbe reportage sur Zack Guildford. AU delà du joueur exceptionnel qu'il a été (et qu'il sera j'espère redevenu bientot) c'est avant tout un homme pour qui j'ai un profonds respect.

Gagner un titre de champion du monde c'est peanuts à coté de ce qu'il a fait pour revenir de l'alcoolisme et au niveau où il est.

Je vous invite à regarder ce reportage si vous le pouvez. J'espère qu'il sera diffusé en accès gratuit tellement il est poignant. Tout ca pour dire qu'il est passé de star à plus rien et qu'il en est revenu par la force du mental et du travail. Il a réussi à passer du statut de "déchet" à celui de modele (c'est en tout état de cause le cas pour moi) et son combat doit etre celui de nombreux sportifs. Cet homme est un grand joueur mais il est encore plus un grand homme.

Tous ceux qui auront la blague (bonne ou mauvaise) facile vis à vis de son alcoolisme seront les premiers surpris qu'on ne leur tende pas la main si un jour ils tombent sur le trottoir.

Son vécu et sa façon de revenir à la lumière devraient en inspirer plus d'un...

J'ai vu ce reportage ....et j'étais ému d'entendre raconter ce qu'il a vécu et j'espère qu'il redeviendra le Zack qu'il a été ........

Dernière modification par riton58 (12/11/2018 16:50:54)